Critique | Séries/Télé

[à la télé ce soir] Fahrenheit 451

© dr
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Imaginez un futur aux couleurs du totalitarisme et de la censure. Une société où les livres -parce qu’ils peuvent inviter à penser par soi-même- sont interdits et où les pompiers sont chargés de les brûler. Le romancier américain Ray Bradbury a décrit ce monde dystopique dans un roman paru en 1953. François Truffaut en a fait l’adaptation treize ans plus tard.

C’est la première incursion du cinéaste français dans la science-fiction, qu’il allait aussi intégrer comme acteur de Rencontres du troisième type, le film de Steven Spielberg sorti en 1977. Le réalisateur des Quatre Cents Coups et de Jules et Jim s’est vu reprocher la froideur de sa mise en scène, mais il n’en rend pas moins captivant un récit de résistance où la prise de conscience d’un pompier fait office de moteur. On remarquera l’absence de générique écrit (vu le contexte) et l’omniprésence d’écrans de télévision. Le titre, Fahrenheit 451? Il évoque la température à laquelle le papier prend feu spontanément (451 degrés Fahrenheit, soit 232,78 degrés Celsius).

Film de science-fiction de François Truffaut. Avec Oskar Werner, Julie Christie. 1966. ****

Mercredi 13/04, 20h40, La Trois.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content