Fahrenheit 451

© Casterman

Probablement l’un des derniers grands maîtres de la science-fiction, Ray Bradbury signe la préface de l’adaptation en BD de son roman Fahrenheit 451 (en référence à la température de combustion du papier).

De Ray Bradbury et Tim Hamilton, Éditions Casterman.

Dans un avenir pas si lointain, les pompiers n’éteignent plus les incendies, ils les provoquent. Corps d’élite du pouvoir, les hommes du feu sont chargés de débusquer les derniers livres pour en faire des autodafés chargés de rappeler à la population que la détention d’un livre est interdite par la loi.

Pompier depuis 10 ans, Guy Montag rencontre une jeune fille aux goûts étranges qui va lui faire découvrir l’importance de la lecture en tant que liberté individuelle. Pour ceux qui douteraient encore de la pertinence des propos du roman de Bradbury, voilà ce que le romancier écrivait en 1953, à la sortie de son livre. « Imaginez un peu. L’homme du XIXe siècle, ses chevaux, ses chiens et ses chats, l’image est au ralenti. Puis vient l’homme du XXe siècle, le film s’accélère. On condense, on abrège. Tout est réduit au mot de la fin. On sabre les classiques pour les faire tenir dans une chronique de deux minutes. »

A l’heure de l’Internet, la prophétie n’est pas totalement obsolète.

V.G.

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