Critique | Cinéma

Passages: Ira Sachs remodèle le triangle amoureux

3,5 / 5
© sbs productions
3,5 / 5

Titre - Passages

Réalisateur-trice - Ira Sachs

Casting - Avec Franz Rogowski, Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos.

Durée - 1h32

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

En délicatesse de financement aux États-Unis, le cinéaste indépendant new-yorkais Ira Sachs, auteur notamment de Love Is Strange et Brooklyn Village, se tourne désormais vers l’Europe pour produire ses films. Après le Portugal et Sintra pour le décevant Frankie, voici donc la France et les intérieurs cinégéniques de Paris, cadre référencé de Passages. C’est là que l’on découvre Tomas (Franz Rogowski), réalisateur allemand habité venant d’achever son dernier film. Lequel, lors de la fête de fin de tournage, délaisse Martin (Ben Whishaw), son mari, pour suivre Agathe (Adèle Exarchopoulos), l’attraction mutuelle l’emportant sur toute autre considération. Et ce qui aurait pu n’être qu’une passade sans conséquence de bientôt tout bousculer sur son passage.

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Le triangle amoureux est une figure archi rabâchée; Ira Sachs la remodèle à sa façon, en brouillant les contours à la suite de son héros narcissique -formidable Franz Rogowski- n’écoutant que son désir sans égard pour les conséquences. Pour livrer un film d’une appréciable finesse, du chaos et de la douleur résultant une relecture aiguisée de la cartographie des sentiments.

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