ELECTRO | Matias Aguayo est un drôle de coco. Le producteur chilien a notamment toujours eu le don de mélanger l’organique à l’électronique.
Matias Aguayo est un drôle de coco. Le producteur chilien a notamment toujours eu le don de mélanger l’organique à l’électronique. Un cliché? Oui, sauf qu’Aguayo y glisse un grain de folie qui n’appartient qu’à lui. C’est encore le cas avec The Visitor, 3e album, si l’on compte bien, le premier à sortir sur son propre label, Comeme. Aucun genre musical n’est aussi « mondialisé » que l’électro. Une question de format (souvent instrumental), d’idéologie, de réseau aussi, forcément. Pour The Visitor, le bien nommé, Matias Aguayo aurait donc fait le tour de ses potes à travers le monde pour y dégoter les différents éléments nécessaires à sa nouvelle tambouille: Allemagne, Colombie, France, Argentine… Le résultat de ses pérégrinations est épatant, éminemment rafraîchissant. Pas de round d’observation ici. Dès le départ, Aguayo lance la fête: dans un monde idéal, Rrrrr serait le tube de l’été pour dancefloor dévergondé. Concassé et funky, il donne une bonne idée du reste du programme. Plus que jamais, Aguayo trousse une musique mutante, tropicale et tribale, sans pour autant foncer dans le mur électro-latino classique ou le baile funk trop balisé. Piochant régulièrement dans l’esprit no wave du début des années 80, The Visitor se révèle ainsi joyeusement pervers, véritable invitation à la danse salace.
DISTRIBUÉ PAR COMEME.
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