Nos romans coups de cœur de la semaine

FocusVif.be Rédaction en ligne

Un polar sud-coréen acidulé, une enfance sous Pinochet, une histoire d’amour et de sensibilité et le premier roman du coscénariste de Lukas Dhont. Voici nos découvertes littéraires de la semaine.

Lemon: un faux thriller?

Il n’y a pas que les romans d’autrices irlandaises “dans la veine de Sally Rooney” qui envahissent les rayons de nos librairies; il semblerait que la Corée du Sud ait elle aussi planifié une invasion (après la K-Pop, la K-Litt?). Certainement envoyée en éclaireuse, Kwon Yeo-Sun, après un débarquement réussi en terres anglophones, déboule par chez nous avec Lemon.

C’est à une expérience de lecture surprenante que nous convie l’autrice sud-coréenne Kwon Yeo-sun. Dans Lemon, le meurtre d’une jeune fille populaire d’un lycée de Séoul plonge sa sœur dans une enquête intime étrange.

La critique complète de Lemon

Kramp: famille choisie

María José Ferrada inscrit dans le Chili sous la férule de Pinochet un récit initiatique à la tonalité singulière emmené par une héroïne ultra-attachante.

Dans ce microcosme en chapitres courts régi par le Grand Ordonnateur, l’autrice ne rebouche pas entièrement les trous des énigmes posées par son texte, encourageant le lecteur à se mettre à l’établi pour laisser le sens transpercer. Fabuleux!

La critique de Kramp

Tendre hiver: roman d’une relation entre deux fragilités

Jean et Joseph trouve un refuge pour leur amour et leurs envies d’absolu dans les montagnes du Lubéron. À chacun ses rêves de liberté et de créativité, et l’un de mieux les assumer que l’autre. Une histoire de garçons perdus signée Jérôme d’Astier.

Délicat et déchirant, ce court roman raconte l’effeuillement d’une relation sans jamais hausser le ton. Rien ne dure, semble nous souffler l’auteur, sinon le souvenir.

La critique de Tendre hiver

Au bord: premier roman du coscénariste de Girl et Close

Un jeune homme revient dans sa ville natale. Sa mère vient de mourir. Se remémorant les jours anciens, faits de violence et d’incertitude, il revient sur sa relation avec sa mère, la découverte de sa sexualité, le trouble de son premier amour.

Complice d’écriture du réalisateur Lukas Dhont, Angelo Tijssens suit un retour au village d’un jeune homme se retrouvant face aux souvenirs. Une belle maîtrise stylistique de la part de l’auteur.

La critique d’Au bord

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