Critique | Cinéma

« Indiana Jones et le Cadran de la destinée »: un cinquième volet réussi

3,5 / 5
3,5 / 5

Titre - Indiana Jones et le Cadran de la destinée

Genre - Aventures

Réalisateur-trice - James Mangold

Casting - Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen

Sortie - En salles le 28 juin 2023

Durée - 2 h 34

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Indiana Jones et le Cadran de la destinée, cinquième film de la saga créée par Steven Spielberg, réussit à renouer avec les meilleurs moments de la franchise.

Quinze ans après un Royaume du crâne de cristal décevant, convenait-il de sortir Indiana Jones de sa retraite? À la découverte du Cadran de la destinée, la réponse est sans conteste oui, cette cinquième aventure de l’homme au fouet réussissant à renouer avec l’esprit des meilleurs moments de la saga, tout en lui ouvrant de nouveaux horizons. Confié à James Mangold (Logan), le film s’ouvre aux dernières heures de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’Indy (Harrison Ford, objet d’un rajeunissement numérique ahurissant) et son ami Basil Shaw (Toby Jones) parviennent à soustraire aux nazis en déroute le cadran de la destinée inventé par Archimède et permettant de voyager dans le temps. Vingt-cinq ans plus tard, en 1969, l’estimé et fatigué professeur Jones s’apprête à goûter à une retraite bien méritée lorsque surgit sa filleule, Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge), la fille de feu son ami. Une arnaqueuse résolue à retrouver la précieuse relique que convoite également le docteur Voller (Mads Mikkelsen), un physicien nazi désormais employé par le programme spatial de la Nasa, et y voyant le moyen de réécrire l’Histoire. Le début d’une aventure trépidante qui va les conduire du Maroc à la Sicile, de Tanger à Syracuse…

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Mangold connaît ses classiques, et son Cadran de la destinée retrouve des accents des Aventuriers de l’arche perdue comme de La Dernière Croisade, les deux meilleurs volets de la saga, avec lesquels son film fait le lien, les ressources de la technologie et du De-aging, permettant à Indy de virevolter comme en ses plus beaux jours le temps d’un prologue tout simplement bluffant. S’appuyant sur un scénario habile pour jongler avec le temps, la suite n’est guère moins enthousiasmante, qui aligne les morceaux de bravoure sur un rythme trépidant, donnant à la série un coup de fouet bienvenu. Non sans amorcer un virage féminin bien dans l’air du temps, l’épatante Phoebe Waller-Bridge, charismatique en diable, étant de toute évidence taillée pour porter le chapeau…

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