Critique | Cinéma

« Joan Baez I Am a Noise »: les ombres et lumières de la sirène folk

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Titre - Joan Baez: I Am a Noise

Genre - Documentaire

Réalisateur-trice - Miri Navasky, Maeve O’Boyle & Karen O’Connor

Sortie - En salles le 7 février 2024

Durée - 1 h 53

Dans ce documentaire, Joan Baez revient sur son parcours artistique et les blessures de son enfance.

Comment la petite sirène du folk américain a grandi après-guerre dans une famille quaker aux racines en partie mexicaines. Comment elle est montée sur scène dans les années 60, pieds nus, une guitare acoustique dans une main et un engagement politique brûlant dans l’autre. Comment elle a fait chavirer les cœurs et accompagné des marches de protestation pour les droits civiques des Noirs et contre la guerre du Viêtnam. Comment elle a été un temps aimée de Bob Dylan, qui l’a quittée après avoir découvert l’électricité et être lui-même devenu une star. Dans ce documentaire, Joan Baez -83 ans et aujourd’hui singer-songwriter à la retraite- revient avec honnêteté et sans se ménager sur sa vie et sa carrière mouvementées. Ce ne sont pas les protest songs avec lesquelles Baez a tenté de sauver le monde à l’époque qui font la particularité de ce film, mélange bien ficelé d’interviews de spécialistes, de cassettes audio, d’extraits de journaux intimes et d’images d’archives: le cœur sombre de ce documentaire est la révélation choquante des abus que l’artiste a subis de la part de son père quand elle était enfant.

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