Best of 2020 (part one): les meilleurs films de l’année entamée

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Séance de rattrapage: à mi-chemin d’une année mouvementée, on fait le point sur le meilleur des sorties cinéma des six mois écoulés.

Little Women

de Greta Gerwig

Véritable petite icône du cinéma indépendant américain, Greta Gerwig s’empare du grand classique né de la plume de Louisa May Alcott avec une verve et un enthousiasme qui n’appartiennent qu’à elle. Déconstruisant joyeusement la chronologie du roman pour mieux en souligner la modernité des enjeux, elle insuffle ainsi à ce charmant film d’époque un élan vital doublé d’un humanisme profond. Irrésistible. N.C.

>> Notre portrait de Greta Gerwig et notre dossier sur les adaptations du roman à l’écran.

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Jojo Rabbit

de Taika Waititi

Sans conteste LA surprise de ce début d’année, Jojo Rabbit suit les mésaventures d’un gamin acquis au nazisme dont le nationalisme aveugle va être mis à mal lorsqu’il découvrira que sa mère cache une jeune fille juive. Entre décalage à la Wes Anderson et satire gonflée, Taika Waititi signe un film audacieux, substituant l’humour à la haine et l’amour à l’ignorance, proposition transcendant joliment les époques. J.F.PL.

>> Notre critique in extenso.

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Les Enfants du temps

de Makoto Shinkai

Star de l’animation nippone, Makoto Shinkai (Your Name) signe, avec Les Enfants du temps, un nouveau divertissement de très haut vol en prise directe sur les vibrations du coeur. D’une épatante fluidité de narration, cette peinture paroxystique d’une adolescence transcendée par le sentiment amoureux est un petit concentré de vertiges graphiques à la puissance émotionnelle proprement orgasmique. N.C.

>> Notre critique in extenso.

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1917

de Sam Mendes

Le réalisateur de American Beauty s’est inspiré des histoires que lui racontait son grand-père pour écrire 1917. Il en tire un film exceptionnel, plongée dans le néant de la Grande Guerre sur les pas de deux troufions expédiés dans une mission impossible, pour une expérience sans équivalent de cinéma immersif, où la virtuosité de la mise en scène a pour pendant la formidable densité humaine. Un chef-d’oeuvre. J.F.PL.

>> Notre interview de Sam Mendes, ainsi que du directeur de la photographie le plus talentueux du moment, Roger Deakins.

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Queen & Slim

de Melina Matsoukas

De Cleveland à la Nouvelle-Orléans, Melina Matsoukas réinvente les amants en cavale, motif familier qu’elle inscrit à fleur de tensions raciales dans la réalité âpre de l’Amérique d’aujourd’hui. Le terreau où l’on façonne les mythes, Queen & Slim évoquant des Bonnie & Clyde contemporains que Daniel Kaluuya et Jodie Turner-Smith, charismatiques en diable, font entrer de plain-pied dans la légende. Un brûlot percutant on ne peut mieux dans l’air du temps. J.F.PL.

>> Notre critique in extenso et notre dossier Un cinéma sous hautes tensions: petit historique de la question raciale sur grand écran.

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La Vérité

de Hirokazu Kore-eda

Délaissant le Japon pour une villa parisienne, Hirokazu Kore-eda orchestre les retrouvailles acrimonieuses entre une star de cinéma et sa fille, signant l’un de ces portraits de famille dysfonctionnelle dont il a le secret, non sans valoir à Catherine Deneuve l’un de ses plus beaux rôles, la comédienne ajoutant à une langue de vipère maniée avec délectation une solide dose d’autodérision. Lumineux et virevoltant. J.F.PL.

>> Notre interview d’Hirokazu Kore-eda.

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VOD

Circonstances aidant, c’est du côté de la VOD qu’il faut aller chercher quelques-unes des sorties les plus marquantes de ces derniers mois. À commencer par deux pépites new-yorkaises, le survolté Uncut Gems, des frères Safdie, collés aux basques d’un diamantaire borderline jouant sa survie, et Skate Kitchen, échappée féministe qui voyait Crystal Moselle dévaler les rues de Big Apple en compagnie d’un collectif de skateuses, en quelque puissant appel de liberté. Sont venus s’y ajouter le guère moins stimulant Swallow, de Carlo Mirabella-Davis, portrait d’une femme mal mariée et modèle d’angoisse domestique; Ema, le dernier opus de Pablo Larrain, auscultant un couple se déchirant au son du reggaeton; Blind Spot, de Tuva Novotny, s’engoufrant dans l’angle mort du suicide adolescent; Divino Amor, où Gabriel Mascaro brocarde les dérives conservatrices du Brésil, ou encore The Third Wife, d’Ash Mayfair, le portrait délicat, dans le Viêtnam du XIXe siècle, d’une jeune fille à la veille d’un douloureux voyage intérieur sur la voie de l’émancipation. Sans oublier About Endlessness, dernière livraison désabusée du Suédois Roy Andersson qui -c’est le monde à l’envers- connaîtra prochainement une seconde vie sur grand écran… J.F.PL.

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