5 films d’horreur basés sur des faits réels encore plus trash
S’il y a une scène particulièrement gore qu’on retiendra de la franchise Saw, c’est bien la scène d’auto-amputation du premier film. Du genre qu’on n’imaginerait personne s’infliger dans la vraie vie. C’était sans compter sur le magnat de l’immobilier Barry Hepburn qui, frustré que ses docteurs refusent de l’amputer, a décidé de procéder à l’opération lui-même. Ironie du sort, l’homme de 65 ans qui avait survécu à des coups de feu à trois reprises a réussi à couper sa première jambe, mais s’est malheureusement vidé de son sang avant de venir à bout de la seconde. Il avait pourtant tout prévu, jusqu’aux magazines à lire dans son lit d’hôpital…
Dans Cabin Fever, Marcy (Cerina Vincent) se rase les jambes d’un peu trop près et s’arrache la peau tout de go. Beurk? L’incident est pourtant réellement arrivé au réalisateur du film, Eli Roth, souffrant d’une infection lors d’une visite en Islande. Sauf que ce n’étaient pas ses jambes que le réalisateur de Green Inferno rasait, mais bien… son visage.
Dans Texas Chainsaw Massacre, Leatherface porte un masque fait de peau humaine et se confectionne également des meubles faits de membres humains. Tobe Hooper a puisé son inspiration chez Ed Gein, tueur en série qui s’est fabriqué, dans les années 50, des masques, caleçons, ceintures, abat-jours, bols ainsi qu’un corset à partir des corps de femmes qu’il avait assassinées.
Dans Star Trek II: La Colère de Khan, ce dernier utilise une « Ceti eel » pour prendre le contrôle sur Pavel Chekov (Walter Koenig). La larve s’agrippe autour de son cerveau, cause chez lui douleurs et folie, avant de tout simplement l’achever. Gamin, on en a fait des cauchemars. Cracked rappelle que les eaux chaudes terrestres abritent un « cousin terrifiant » de la Ceti eel, soit la Naegleria fowleri, une amibe libre qui affectionne les marais, lacs, piscines mal entretenues et la terre humide. Parfois surnommée « mangeuse de cerveau », celle-ci entre par le nez et voyage jusqu’au cerveau humain, pouvant provoquer une méningo-encéphalite amibienne primitive, qui se solde par des attaques et la mort dans la semaine. Aux États-Unis, elle cause quatre à cinq morts chaque année.
Des mercenaires similaires à ceux d’Inglourious Basterds ont réellement existé, et ceux-ci n’auraient rien à envier aux bâtards de Quentin Tarantino. Soit les Nakam, aussi connus sous le nom de The Avengers, un groupe d’assassins juifs bien décidés à éliminer les criminels de guerre nazis pour venger l’Holocauste. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils se rendent compte que la plupart des soldats allemands impliqués dans le meurtre de Juifs ne paieraient pas leurs crimes « à la hauteur », et décident de prendre les choses en main… Souvent au sens premier du terme, puisque beaucoup seront étranglés à mains nues. En outre, les Nakam ont fomenté divers attentats, saboté des véhicules, et ont même joué les prétendus boulangers pour empoisonner quelque 3000 pains et tuer ainsi plus de 1900 prisonniers de guerre. Le nombre total de leurs victimes est inconnu, mais leur but initial était de tuer plus de 6 millions de soldats allemands.
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