
Ultra Violet, la « Superstar » d’Andy Warhol s’est éteinte
La « Superstar » qu’Andy Warhol avait surnommée Ultra Violet est morte à l’âge de 78 ans ce samedi à Manhattan des suites d’un cancer.
La plasticienne franco-américaine, de son vrai nom Isabelle Collin Dufresne, a participé activement à la révolution culturelle des années 60 à New York, et s’est transformée en icône du Pop’art. D’abord muse et maîtresse de Salvatore Dali, elle rencontre ensuite Andy Warhol qui lui donne un nom de scène: Ultra Violet, de par ses cheveux couleur lila. Elle aura une place prépondérante dans la Factory, le célèbre atelier d’artistes new-yorkais créé par Andy Warhol en 1964, devenant l’une des premières « Superstars », ces anonymes passés par la « fabrique » et propulsés VIP dès leur sortie. Elle jouera dans 17 films du roi du Pop’art et de Paul Morrissey.
Dans les années 1980, elle condamne la vie dépravée de la Factory dominée par l’usage de la drogue, le sexe et l’égoïsme. Repentie et après avoir vécu une expérience de mort imminente, Ultra Violet rejoint les mormons pour y étudier les textes sacrés et base son travail sur le Livre de l’Apocalypse. L’artiste a raconté sa vie dans une autobiographie intitulée Famous for 15 Minutes: My Years With Andy Warhol. Elle a exposé ses oeuvres dans les grands musées d’art contemporain, à Paris, New York ou Nice, ville dans laquelle elle aimait se reposer et où elle exposait encore en février 2014 avec « Selfie ».
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici