Critique

Titanic. La véritable histoire

Cela fait cent ans que le plus célèbre paquebot de l’histoire s’en est allé manger les pissenlits par la racine.

TITANIC. LA VÉRITABLE HISTOIRE, DOCUMENTAIRE DE RICHARD DALE. ****
Ce dimanche 8 avril à 20h50 sur La Une.

De son côté, RTL programme à 19h45 une émission présentée par Thomas Van Hamme et Charlotte Baut, intitulée Titanic: un siècle d’enquêtes, qui propose, depuis Belfast (où le paquebot fut construit) et Southampton (d’où il partit), de se pencher sur les investigations à propos du terrible naufrage d’un insubmersible très submersible. La RTBF, elle, a choisi d’acheter un documentaire à la BBC pour commémorer le centième anniversaire de la tragédie qui a coûté la vie à quelque 1500 personnes, passagers et membres du personnel. Un film qui retrace avec minutie les dernières heures du plus incroyable bâtiment naval jamais construit alors, surpassant en taille, en élégance (et, croyait-on, en sécurité) tout ce qui s’était jamais fait alors. Titanic. La véritable histoire, c’est un peu le Titanic de James Cameron expurgé de ses scènes romantiques. Ici aussi, ce sont des comédiens qui occupent le devant de la scène. Des acteurs qui incarnent une poignée de survivants (réels) de la catastrophe, et qui témoignent, face caméra, des événements vécus cette nuit d’avril 1912, comme ils l’auraient fait face à des enquêteurs diligentés pour connaître les ultimes instants du bateau.

Leur récit est articulé autour du parcours d’une tueuse silencieuse et redoutable: l’eau. L’eau glacée étant l’environnement le plus hostile au monde, les canots de sauvetage n’étant pas disponibles en nombre suffisant, la collision du Titanic avec un iceberg ne laissait aux voyageurs que très peu de chances de survie.

Chaque catégorie de passagers est représentée ici, du capitaine à l’occupant de couchette de troisième classe, du notable de première au travailleur qui alimentait en charbon le système à vapeur qui faisait tourner les pales du navire.

Ils dessinent par petites touches l’horreur des instants décisifs du funeste destin du Titanic, et sont régulièrement relayés par une voix off s’appuyant sur une maquette 3D pour expliquer comment un tel bijou de technologie a pu prendre l’eau comme une vulgaire barque décrépite.

De gros moyens pour une histoire résolument dramatique mais fascinante.

Myriam Leroy

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