Profession It Girl

Clara Bow, Edie Sedgwick et aujourd’hui Blake Lively ou Alexa Chung… Entre glamour et scandale, comment sont-elles devenues des mythes pop?

On les appelle « it girls » comme on parle des « it bags », ces sacs qu’il faut avoir à son bras pour être de la dernière tendance. Pour ces filles, c’est pareil: accessoires de mode, ornementations humaines, les porter en bandoulière passe pour une preuve indiscutable de sens de la hype, de trendsetting avisé.

Attention: n’est pas it girl qui veut. Ce titre hautement honorifique n’estampille qu’un type bien précis de femelle, même si les critères varient légèrement selon qu’on soit plutôt lecteur d’Ici Paris ou de GQ. Disons, pour faire court, qu’il s’agit d’une fille jeune, plutôt fortunée, et qui doit sa renommée davantage à son physique « inspirant » qu’à des talents réels, artistiques ou intellectuels.

Ainsi, Natalie Portman, surdiplômée et multiprimée, n’est pas une it girl. A l’inverse d’Agyness Deyn, vague portemanteau androgyne anglais fricotant avec des rockstars. Quoique cette blonde péroxydée est sans doute déjà périmée: elle est so 2010. Les nanas fréquemment citées par la presse en tant que « it girls » sont désormais plutôt Alexa Chung (qui ça?), Olivia Palermo (hein?) ou encore Cory Kennedy (quoi?).

La fille de Victoria et David Beckham, âgée d’à peine un mois, serait, selon les bookmakers du genre, appelée à devenir elle aussi l’une de ces muses contemporaines.

My.L.

DE LAURENT LUNETTA.

MARDI 9 AOÛT, A 22H25, SUR ARTE.

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