Première rentrée pour le Cours Florent de Bruxelles

Le Cours Florent fait sa première rentrée à Bruxelles © Aurélie Vanoverschelde
Stagiaire Le Vif

Après trois semaines de stage, le nouveau Cours Florent de Bruxelles dévoile sa toute première promotion. Une soixantaine de jeunes et de moins jeunes accèdent aux prestigieuses classes de l’école à Bruxelles. Une opportunité pour ces apprentis acteurs, et une école de plus dans le monde des arts de la scène.

Aude, Barbara, Adeline, Marie et Matthieu sont aux anges. Ils vont pouvoir toucher leur rêve d’un peu plus près, ils accèdent tous à la formation du Cours Florent. Une réelle opportunité pour ces jeunes de 23 ans. Certains ont essayé d’autres écoles, comme le Conservatoire et ont été recalés, « le théâtre, c’est ma passion, mais j’ai bien cru que c’était mort pour moi », nous confie Aude. Et puis ils ont entendu parler de l’ouverture du Cours Florent à Bruxelles, et l’espoir est revenu. « Personnellement, je n’y croyais pas trop », avoue Matthieu. Mais ils ont apparemment tous bien fait de s’accrocher.

Une recette magique pour être pris? Peut-être pas, mais un conseil, se montrer motiver et prouver qu’on veut se lancer dans le théâtre, et pas qu’à moitié. Les cinq élèves le disent, le directeur, Frédéric Montfort aussi: « les trois semaines de stage servent aux élèves à montrer leur vraie motivation. À ce moment-là, on voit ceux qui ont vraiment envie de s’investir et ceux qui ne le font que par oisiveté. »

Mais c’est bien d’être motivé, encore faut-il pouvoir se payer l’inscription. Le prix est le même que celui de Paris. Il faut compter 325 euros de frais d’inscription, plus les mensualités qui oscillent entre 360 et 380 euros selon l’année d’étude. Soit plus de 4000 euros par an. Le directeur en est conscient: « oui, c’est un gros effort financier, mais les élèves n’ont pas le statut d’étudiant et peuvent donc travailler à côté. » Une autre façon selon lui de prouver une fois encore leur motivation. Les élèves sont tout à fait conscient du coût de leur avenir, mais relativisent eux aussi. « Oui, fatalement c’est plus cher qu’une école publique, mais on a la possibilité de trouver un travail. » Ces cinq-là sont toujours au chômage mais ne manquent ni de ressources, ni d’envie.

Ces nouveaux talents ont donc une chance de percer dans le monde du spectacle. Pour l’instant, il est encore trop tôt pour savoir si la nouvelle Isabelle Adjani ou le prochain Gad Elmaleh se cache parmi eux. « Certaines personnalités se démarquent peut-être, mais ce n’est pas en trois semaines que l’on peut voir cela. Un talent peut très vite se dévoiler pour ne plus évoluer et un autre évoluer plus lentement et continuer sur cette lancée-là. » Rendez-vous en juin déjà pour se faire une petite idée.

Aurélie Vanoverschelde

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