L’oeuvre de la semaine: « Barouf »de Thierry Mortiaux

© Thierry Mortiaux
Guy Gilsoul Journaliste

Thierry Mortiaux nous a habitués à de bien curieuses histoires.

L’homme est silencieux, un tantinet rebelle, fort assidu au travail et véritable horloger de contes macabres. En lui se bousculent souvenirs réels et fantasmes voyageurs. On aurait pu le retrouver assis au fond d’une cuisine (ou d’une salle de classe) au noir de la terra Russia incognita. Ou alors en Chine. Cela tombe bien puisqu’il fût approché afin d’illustrer un texte de souvenirs amicaux écrit en mémoire d’un troisième qui se vanta d’une vie d’explorateur même si, à la vérité, il ne quitta que peu son bureau de fonctionnaire communal. Qui donc direz-vous ? Le premier fût contrebandier à ses heures et aurait traversé les mers jusqu’aux îles Féroé. Il en ramena des images de lieux, des lumières, des idées d’intrigues, d’aventures et même l’un ou l’autre visage de belles exotiques… Le nom de Tania Orloff vous rappelle-t-il quelque-chose ? Vous brûlez. C’est bien Henri Vernes, le créateur des aventures de Bob Morane. Quant au second, afin de livrer un indice, on pourrait évoquer le nom qu’il se donna : Tiger Jack. Ou alors évoquer « Malpertuis », l’un de ses romans parmi les plus célèbres. Oui, il s’agit de Jean Ray, l’un de nos meilleurs auteurs de littérature fantastique. Thierry Mortiaux se mit donc au travail en très bonne compagnie. Résultat. Des scènes comme celle-ci, à décrypter avec patience, ténacité et gourmandise.

Galerie Le Salon d’Art. 81, rue de l’Hôtel des Monnaies (1060). Jusqu’au 16 juillet. www.lesalondart.be Du mardi au vendredi de 14h à 18h30 ; samedi de 9h30 à12h et de 14h à 18h.

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