Critique

[Le nanar de la semaine] The Florida Project, de Sean Baker

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Fasciné par sa propre vulgarité, un film d’une complaisance pestilentielle.

[Le nanar de la semaine] The Florida Project, de Sean Baker

Après avoir filmé la Cité des Anges interlope avec un iPhone 5 dans Tangerine, Sean Baker arrose d’exubérance acidulée la misère humaine sous le soleil de Floride. Marginaux, freaks et déclassés du système gesticulant à l’ombre de l’usine à rêves Disney: quoi de plus distrayant, au fond, que le désoeuvrement? Surtout quand il s’agit avant tout d’y mêler des enfants… Lesquels font les 400 coups en roue libre dans une logique crado-rigolo à l’anarchisme aussi calculé que racoleur. Autant dire que la métaphore sociétale est grosse comme un hippopotame dans Fantasia, et la critique du rêve américain baveuse à souhait. Fasciné par sa propre vulgarité, un film d’une complaisance pestilentielle.

De Sean Baker. Avec Brooklynn Prince, Bria Vinaite, Willem Dafoe. 1h55. Sortie: 17/01. °

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