[Critique ciné] Werewolf, suffocant
DRAME | Le cinéma Aventure à Bruxelles est à l’initiative de la sortie de ce premier long métrage sans concession situé sur l’île canadienne de Cap-Breton.
Un couple de junkies frappés d’hébétude, déclassés du système inscrits à un programme de sevrage à la méthadone, y trimballe une vieille tondeuse à gazon de jardin en jardin dans l’espoir de récolter quelques dollars. Scénariste, réalisatrice, productrice et monteuse de cet ovni aussi gonflé que fauché, Ashley McKenzie traduit leur enfermement mental en plans serrés sur des fragments de corps fatigués à la blancheur cadavérique. Le loup-garou du titre, c’est le tox rongé par l’addiction et le manque bien sûr, créature en souffrance à l’humanité vacillante. Suffocant.
D’ASHLEY MCKENZIE. AVEC ANDREW GILLIS, BHREAGH MACNEIL. 1H18. SORTIE: 22/03. ***(*)
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