[Critique ciné] Wardi, d’une grande intensité
ANIMATION | Mats Grorud signe un film d’animation humainement et politiquement engagé.
À Beyrouth, aujourd’hui, Wardi vit avec sa famille dans le camp de réfugiés palestiniens où elle est née voici une dizaine d’années. Son grand-père, qu’elle adore, évoque pour la gamine le passé tragique de son peuple chassé de ses terres en 1948. Il lui confie la clé de sa maison en Galilée, symbole fragile de l’espoir ténu d’un jour y retourner… Sur un sujet d’une grande intensité dramatique, Mats Grorud signe un film d’animation humainement et politiquement engagé, usant avec bonheur de techniques d’animation diverses mais toutes « faites main ». Des procédés qui affichent leur beauté sans jamais trahir le grave propos d’une oeuvre singulière, prenante, ancrée dans l’Histoire et en même temps ouverte à l’imaginaire.
De Mats Grorud. Avec les voix de Pauline Ziadé, Aïssa Maïga, Saïd Amadis. 1h20. Sortie: 18/09. ***(*)
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