
[Critique ciné] Une saison en France, lourdement illustratif
DRAME | Le cinéaste franco-tchadien Mahamat-Saleh Haroun prend le pouls du monde comme il va (pas très bien…).
Marqué par un fait divers tragique survenu à l’automne 2014, Mahamat-Saleh Haroun (Un homme qui crie) s’attelle au récit de vie d’un professeur déraciné en attente incertaine du statut de réfugié à Paris après avoir fui la guerre en Centrafrique. Optant pour une écriture anémiée et un ton digne confinant à la raideur, le cinéaste franco-tchadien prend le pouls du monde comme il va (pas très bien…) dans un film dont le louable souci naturaliste finit par se retourner contre lui: peu découpé, Une saison en France aligne les longues vignettes lourdement illustratives où pullulent les approximations d’interprétation.
De Mahamat-Saleh Haroun. Avec Eriq Ebouaney, Sandrine Bonnaire. 1h41. Sortie: 02/05. **(*)
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