
[Critique ciné] The Prodigy, à bailler d’ennui
HORREUR | Encore un film d’épouvante tellement sûr de ses effets qu’il en oublie de proposer autre chose que le b.a.-ba rebattu du genre.
Écrite et mise en scène sans inspiration, cette banale histoire de possession construite autour d’un énième gamin perturbé recourt en effet à un éventail désespérément balisé de l’horreur -jump scares à tout-va, surenchère sonore, BO anxiogène omniprésente… Ni Taylor Schilling (la série Orange Is the New Black) en mère surprotectrice dans le déni ni surtout Jackson Robert Scott (victime du clown maléfique dans It) en mini-figure du Mal aux yeux vairons n’ont par ailleurs les épaules pour sauver l’ensemble de l’ineptie mollasse. À bâiller d’ennui.
De Nicholas McCarthy. Avec Taylor Schilling, Jackson Robert Scott, Colm Feore. 1h32. Sortie: 27/03. *(*)
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