Critique

[critique ciné] The Mauritanian (Désigné coupable), entre facilités scénaristiques et approche émotionnelle

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Un drame aux accents procéduraux peu subtils qui est surtout un véhicule rêvé pour de grands numéros d’acteurs.

Citoyen mauritanien que son pays a livré aux États-Unis dans le climat de paranoïa terroriste consécutif aux attentats du 11 septembre 2001, Mohamedou Ould Slahi a passé des années à Guantánamo sans inculpation ni jugement. Interpellante, son histoire inspire au réalisateur écossais Kevin Macdonald (The Last King of Scotland) un drame aux accents procéduraux peu subtils qui est surtout un véhicule rêvé pour de grands numéros d’acteurs -lesquels s’en donnent effectivement à coeur joie, de Tahar Rahim à Jodie Foster en passant par Benedict Cumberbatch. Entre facilités scénaristiques et approche émotionnelle pour le moins discutable, un réquisitoire-bulldozer pour la justice et l’État de droit.

DRAME. De Kevin Macdonald. Avec Tahar Rahim, Jodie Foster, Shailene Woodley. 2 h 09. Sortie: 14/07. **(*)

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