Critique

[critique ciné] The Innocents, une étrangeté un peu artificielle

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Scénariste attitré de Joachim Trier ( Oslo, 31 août, Julie (en 12 chapitres)), le Norvégien Eskil Vogt structure son deuxième long métrage en tant que réalisateur autour de quelques personnages d’enfants aux pouvoirs surnaturels, qu’ils convoquent dans des jeux de plus en plus inquiétants. Prometteur sur papier, ce très morne et désincarné thriller fantastique ennuie et déçoit amèrement, noyant sa supposée tension dramatique dans un auteurisme froid et résolument anti-spectaculaire. Malgré l’indéniable tour de force qu’il y a à faire tenir quasiment tout le film sur les épaules de jeunes enfants, Vogt s’égare dans une étrangeté un peu artificielle, et surtout platement répétitive, soulignée par une très redondante B.O. atmosphérique.

D’Eskil Vogt. Avec Rakel Lenora Fløttum, Alva Brynsmo Ramstad, Sam Ashraf. 1 h 57. Sortie: 16/03.

5

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