[Critique ciné] The Endless River, jusqu’à l’épuisement
DRAME | Cinq ans après Beauty, le film qui le révélait, le cinéaste sud-africain Oliver Hermanus poursuit dans une même veine âpre et inconfortable avec The Endless River.
Soit, dans la petite bourgade de Riviersonderend, les destins croisés de Tiny (Crystal-Donna Roberts), une serveuse dont le mari vient d’être libéré de prison, et de Gilles (Nicolas Duvauchelle), un expat dont la famille est sauvagement massacrée un soir où il s’était absenté. Hermanus filme leur dérive à front de douleur dans un mouvement comme figé, en même temps qu’il explore le cycle de la violence jusqu’à épuisement. S’il s’y entend assurément pour installer le malaise, le réalisateur est aussi prisonnier d’un dispositif étouffant, cette rivière apparaissant en effet interminable…
D’Oliver Hermanus. Avec Nicolas Duvauchelle, Crystal-Donna Roberts, Clayton Evertson. 1h48. Sortie: 27/04.
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