Critique

Critique ciné: The Book Thief

The Book Thief © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME |Allemagne, 1938. La jeune Liesel est envoyée dans une famille d’adoption aux abords de Munich. Là, alors que la guerre et le lot d’horreurs qu’elle charrie éclatent, elle se plonge en compagnie de Max, un réfugié juif caché dans la cave de la maison, dans la lecture dévorante de livres, le pouvoir des mots et des mondes qu’ils font germer dans leur imagination devenant bientôt leur seule échappatoire face à la barbarie des hommes…

Adaptant le best-seller de Markus Zusak, le réalisateur britannique Brian Percival (on lui doit une poignée d’épisodes de la série Downton Abbey) conserve le parti pris d’une narration qui incombe à la Mort elle-même, option à vrai dire peu en phase avec une entreprise cinématographique pavée de gentilles et bonnes intentions. Drame historique qui semble vouloir avant tout s’adresser à un public de jeunes adolescents, The Book Thief se confronte ainsi en définitive fort peu aux délicates réalités du contexte qui lui sert pourtant de toile de fond. Un film d’époque relativement prévisible et convenu, donc, mais doublé d’un récit d’apprentissage autrement plus convaincant, la lecture puis l’écriture devenant bientôt les clés de l’épanouissement personnel de Liesel. Laquelle trouve dans l’interprétation sensible de la Canadienne Sophie Nélisse, étonnamment mature, le vecteur idoine de son ouverture au monde et à la vie.

  • DE BRIAN PERCIVAL. AVEC SOPHIE NÉLISSE, GEOFFREY RUSH, EMILY WATSON. 2 H 12. SORTIE: 26/03.

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