Critique ciné: Run All Night, globalement inégal
THRILLER | Dettes de sang et conflits familiaux se conjuguant pour le meilleur (l’atmosphère crépusculaire) mais aussi pour le pire (une surenchère d’action inutile).
Ce thriller aux accents noirs réinvestit la figure du gangster en bout de course, hanté par le souvenir des vies sacrifiées en chemin, et auquel une ultime épreuve offre une chance inespérée de rédemption. Liam Neeson y campe douloureusement Jimmy Conlon, ex-bras armé d’un ponte de la pègre (joué par Ed Harris) dont il tuera le fils dévoyé pour sauver la peau de son propre rejeton. Dettes de sang et conflits familiaux se conjuguant pour le meilleur (l’atmosphère crépusculaire) mais aussi pour le pire (une surenchère d’action inutile) dans un film de genre par endroits prenant mais globalement très inégal du réalisateur d’Esther et Non-stop.
De Jaume Collet-Serra. Avec Liam Neeson, Ed Harris, Joel Kinnaman. 1h54. Sortie: 15/04.
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