[critique ciné] Olga, un premier film moyennement inspiré
Cinéaste à suivre, Elie Grappe excelle à rendre compte du côté obsessionnel, buté, répétitif, de la vie des sportifs.
Pour son premier long métrage, le jeune réalisateur lyonnais Elie Grappe signe ce portrait moyennement inspiré d’une jeune gymnaste partagée entre la Suisse, où elle s’entraîne, et l’Ukraine, d’où elle vient, sur fond de bouleversements socio-politiques. On s’attache peu aux personnages (pas toujours bien joués…) de ce film qui tente d’articuler petite et grande histoire en un survol assez artificiel. En cherchant constamment à mixer le micro (l’intime) et le macro (le politique), Olga finit par plier sous le poids de ses ambitions, objectivement trop lourdes à porter. Cinéaste à suivre, Grappe excelle, par contre, à rendre compte du côté obsessionnel, buté, répétitif, de la vie des sportifs.
Drame. D’Elie Grappe. Avec Nastya Budiashkina, Sabrina Rubtsova, Thea Brogli. 1h27. Sortie: 08/12. **(*)
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