[critique ciné] My Kid, un film lumineux
Un road movie sur les chemins de l’indépendance affective, réflexion sur la parentalité et le besoin de lâcher prise, incarné par deux comédiens formidables.
Uri vit seul avec son père Aharon, qui sait tout de ses besoins et de ses envies. Mais Uri, jeune adulte autiste, est aux portes d’une nouvelle autonomie: sa mère lui a trouvé une place dans un institut spécialisé. Alors qu’ils font route vers le centre, père et fils s’offrent une dernière échappée belle. My Kid est un film lumineux, road movie sur les chemins de l’indépendance affective, réflexion sur la parentalité et le besoin de lâcher prise, incarné par deux comédiens formidables, Shai Avivi et Noam Imber. Si l’on ne sort jamais vraiment des sentiers battus, c’est pour mieux rester au plus près des personnages, Nir Bergman n’éludant ni la réalité du quotidien d’un jeune autiste, ni le poids des années chez un père vieillissant qui a mis sa vie entre parenthèses.
De Nir Bergman. Avec Shai Avivi, Noam Imber, Smadi Wolfman. 1h34. Sortie: 22/12. ***(*)
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