
Critique ciné: Le Dernier coup de marteau, à hauteur d’adolescence
DRAME | Alix Delaporte signe un portrait tout en retenue, un modèle de simplicité et de justesse.
Révélée en 2010 par Angèle et Tony, Alix Delaporte (lire son interview dans le Focus du 13 mars) opère un retour sensible sur les écrans avec Le Dernier Coup de marteau. Ecrit à hauteur d’adolescence, c’est là l’histoire de Victor, un ado de treize ans doué pour le foot, et vivant avec sa mère, atteinte d’un cancer, dans un cabanon non loin de Montpellier. Un gamin dont le quotidien bascule le jour où il franchit les portes de l’opéra, à la rencontre d’un père inconnu, venu diriger la 6e symphonie de Mahler. A l’écoute de ses tiraillements, Alix Delaporte signe un portrait tout en retenue, un modèle de simplicité et de justesse libérant, au gré d’une narration elliptique, les émotions profondes suggérées par la musique. Une partition subtile, portée par une interprétation au diapason.
D’Alix Delaporte. Avec Romain Paul, Clotilde Hesme, Grégory Gadebois. 1h23. Sortie: 11/03.
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