Critique

[Critique ciné] La Miséricorde de la jungle, authentique mais pas totalement abouti

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Un plaidoyer anti-guerre où la jungle existe à la manière d’un personnage en soi.

Ouvert sur une intense scène de traque, ce lancinant survival aux protagonistes peu soucieux d’être aimables accompagne deux soldats oubliés par leur bataillon dans l’enfer du Kivu de la fin de années 90. À la barre de ce plaidoyer (forcément) anti-guerre où la jungle existe à la manière d’un personnage en soi, Joël Karekezi ne se contente pas d’une expérience physique assez viscérale mais investit également une dimension mentale quasiment hallucinatoire. Il s’en dégage quelque chose d’authentique mais de pas totalement abouti pour autant. Trop écrit, bavard et déclamé, le film désamorce en effet ses propres zones d’ombre et de complexité au profit d’une littéralité parfois très maladroite.

De Joël Karekezi. Avec Marc Zinga, Stéphane Bak, Ibrahim Ahmed. 1h31. Sortie: 08/05. ***

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