
[Critique ciné] La Fête est finie, d’une belle et douloureuse justesse
DRAME | Zita Hanrot et Clémence Boisnard jouent à merveille des personnages que l’on n’oubliera pas.
Elles arrivent le même jour dans le centre de désintoxication où les a conduites leur dépendance à la drogue. Céleste et Sihem vont nouer une amitié exclusive, mal vue des autorités (médicale, administrative) mais un moment salutaire pour elles avant que leurs chemins s’écartent. Marie Garel-Weiss (lire son interview dans le Focus du 11/5) chronique cette relation, et le chemin d’une guérison espérée. Ses jeunes interprètes, Zita Hanrot (révélation de Carnivores) et Clémence Boisnard, jouent à merveille des personnages que l’on n’oubliera pas. L’aspect quelque peu démonstratif du parcours des deux filles n’empêche pas l’émotion de percer, sans pathos, avec une belle et parfois douloureuse justesse.
De Marie Garel-Weiss. Avec Zita Hanrot, Clémence Boisnard, Michel Muller. 1h33. Sortie: 09/05. ***(*)
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