Critique

[Critique ciné] Kursk, une reconstitution dispensable

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME HISTORIQUE | Thomas Vinterberg ne parvient pas à s’imposer dans ce film qui manque singulièrement de nerf…

[Critique ciné] Kursk, une reconstitution dispensable

Révélé en 1998 par Festen, Thomas Vinterberg s’est imposé ensuite comme un réalisateur touche-à-tout, aussi à l’aise dans l’économie Dogma que dans le drame en costumes façon Far from the Madding Crowd. Kursk le voit revenir sur le naufrage d’un sous-marin nucléaire russe ayant sombré en l’an 2000 avec 23 marins à son bord, prisonniers de l’épave comme de lourdeurs administratives. Gravitant autour d’une petite communauté comme le cinéaste danois aime les ausculter (La Chasse, The Commune), le film manque toutefois singulièrement de nerf, grossissant par ailleurs le trait jusqu’à la caricature propagandiste. Sans parler de film-catastrophe, une reconstitution dispensable, où Matthias Schoenaerts domine un casting international de mariniers russes s’exprimant en anglais…

De Thomas Vinterberg. Avec Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Max von Sydow. 1h57. Sortie: 07/11. **(*)

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