Critique

[Critique ciné] Knife in the Clear Water, chronique du déclin annoncé d’un mode de vie

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Le premier long métrage de Wang Xuebo se fond dans les paysages lunaires de la province chinoise de Ningxia.

[Critique ciné] Knife in the Clear Water, chronique du déclin annoncé d'un mode de vie

Premier long métrage de Wang Xuebo, Knife in the Clear Water se fond dans les paysages lunaires de la province chinoise de Ningxia, à la rencontre de Ma Zishan, vieil homme portant le deuil de sa femme. Et se voyant contraint, dans la perspective de la cérémonie des 40 jours de sa disparition, de sacrifier l’unique taureau familial, circonstances ajoutant encore à son désarroi muet… S’invitant dans une petite communauté rurale de la minorité musulmane des Hui, Wang Xuebo signe une oeuvre minimaliste, où la chronique d’un quotidien blafard se double de celle du déclin annoncé d’un mode de vie. Si l’austérité confine à la raideur et que le rythme contemplatif peut s’avérer décourageant, le film touche à quelque chose de sensible, pour culminer dans un final d’une souveraine beauté…

De Wang Xuebo. Avec Yang Shengcang, Zhou Jinhua. 1h33. Sortie: 17/01. ***(*)

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