Critique

[critique ciné] Gli anni più belli (Nos plus belles années), grande saga feuilletonnante

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Le nouveau film de Gabriele Muccino (L’ultimo bacio) ne possède ni l’aura ni la profondeur de ses évidents modèles (Fellini, Ettore Scola).

Cachet rétro-kitsch dopé à la variétoche transalpine, caméra ostensiblement tournoyante, multiples adresses directes au spectateur… Brassant 40 ans d’amour et d’amitié sur fond d’évolutions sociales et politiques, cette grande saga feuilletonnante privilégie un tourbillon d’émotions exacerbées à l’exploration véritable de ses thématiques phares: les inévitables échecs et compromissions liés au temps qui passe. S’il cite Fellini et se réclame ouvertement de l’immense Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola, le nouveau film de Gabriele Muccino (L’ultimo bacio) ne possède ni l’aura ni la profondeur de ses évidents modèles, mais l’ensemble se regarde sans déplaisir malgré un sentimentalisme parfois très appuyé.

De Gabriele Muccino. Avec Pierfrancesco Favino, Micaela Ramazzotti, Kim Rossi Stuart. 2 h 09. Sortie: 02/02. **(*)

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