[Critique ciné] Comme nos parents (Como nossos pais), de Laís Bodankzy
DRAME | Le scintillant portrait au féminin de l’exploration du rapport mère-fille.
Le jour où sa mère lui annonce, au terme d’un repas de famille à couteaux tirés, qu’elle n’est pas la fille de celui qu’elle pensait, les certitudes de Rosa s’effondrent. Et la dramaturge de 38 ans de reconsidérer son existence, son mariage avec Dado, les choix (?) qu’elle a dû opérer pour s’occuper de leurs deux fillettes, Nara et Juliana, et jusqu’au(x) rôle(s) qu’elle s’est sentie tenue de jouer en sa qualité de femme dans le monde d’aujourd’hui… Avec Como nossos pais, Laís Bodanzky (Brainstorm, The Best Things in the World) double le scintillant portrait au féminin de l’exploration du rapport mère-fille et d’une coupe au scalpel de la société brésilienne, en proie au patriarcat. Une matière féconde, au coeur d’un film engagé, sans pour autant sacrifier ses personnages à son agenda féministe. Et vibrant de l’intensité de l’excellente Maria Ribeiro, vue notamment dans Tropa de Elite, et interprète idéale de cette femme lancée dans une quête opiniâtre de (sa) vérité…
De Laís Bodanzky. Avec Maria Ribeiro, Clarisse Abujamra, Paulo Vilhena. 1h45. Sortie: 02/08. ***(*)
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