[Critique ciné] C’est beau la vie quand on y pense, tout simplement pathétique
COMÉDIE | Gérard Jugnot aligne 95 interminables minutes de gags dont la date de péremption doit remonter aux Charlots.
Loïc Le Tallec (Gérard Jugnot), un ancien pilote de rallye n’ayant jamais trouvé le temps de s’occuper de son fils, décide, à la mort de ce dernier dans un accident de la route, de partir à la recherche de celui à qui l’on a greffé son coeur. La rencontre avec Hugo (François Deblock), un jeune un brin irresponsable, sera mouvementée… Le titre du film suffirait à décourager les mieux intentionnés. La vérité de l’écran est pire encore qui, au départ de ce pitch pour le moins improbable, voit Gérard Jugnot aligner 95 interminables minutes durant des gags dont la date de péremption doit remonter aux Charlots. Soit quelque chose comme le degré zéro de l’inspiration, pour une bouillie tout simplement pathétique. Fallait pas!…, Gérard.
De et avec Gérard Jugnot. Avec François Deblock, Isabelle Mergault, Gaia Weiss. 1h35. Sortie: 12/04. °
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