Bons plans sorties pour le week-end (du 17 au 19/10)

Disorders and Reflections © Thierry Gonze
FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, ciné, expos, théâtre… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda et vous propose le meilleur du week-end en quelques clics. Kaboum!

Dirtygon

Le 17 octobre au Potemkine, Bruxelles

Bad dancing, good gaming, ce vendredi 17 octobre sous la baleine du Potemkine à Bruxelles et la double bannière Focus-Douche Prod. L’événement marie culture clubbing et joystick indé. Et entre les DJ sets, un concert de Birds that Change Colour. Avec un portrait 3D offert aux 20 premiers arrivés!

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Festival des Libertés

Jusqu’au 25 octobre au KVS et Théâtre National, Bruxelles

Mêler engagement politique et propos artistique est toujours un pari risqué. C’est celui auquel s’emploie le Festival des libertés, organisé par l’asbl Bruxelles laïque (la régionale bruxelloise du Centre d’action laïque). Ces dernières années, l’événement a eu tendance à prendre de plus en plus de consistance. Du 16 au 25 octobre, il déroulera à nouveau une programmation à tout le moins copieuse. Celle-ci est constituée de débats, de théâtre, ou encore d’une compétition internationale de documentaires, souvent choc et interpellants. La partie musique est l’autre grosse pièce du Festival des libertés, avec notamment, répartis entre le Théâtre national et le KVS, des concerts du rappeur/producteur MF Doom accompagné du trompettiste jazz Robert Glasper, de Tony Allen rejoint par Seun Kuti, des Français des Têtes Raides, Aka Moon, ou encore Arno pour un projet spécial autour de la Première Guerre mondiale.

www.festivaldeslibertes.be

Paths of Glory

Le 18 octobre à la Cinematek, Bruxelles

Pour les amateurs de (grand) cinéma, ce samedi soir risque d’être une excellente occasion pour s’enfermer dans l’intimité de la Cinematek. En effet, Paths of Glory de Stanley Kubrick est au programme. L’occasion de (re)découvrir un classique du cinéma de guerre. Ce chef-d’oeuvre, resté inédit en France pendant 18 ans, propose une critique cinglante des fusillades perpétrées lors de la Première Guerre Mondiale. Remise en question de l’humanité garantie.

www.cinematek.be

Thibet

Le 17 octobre au Botanique, Bruxelles

Découverts l’an dernier au festival ProPulse, les Bruxellois de Thibet proposent déjà un nouveau EP, Back In Blake (à écouter par ici), quelques mois après la sortie de leur premier et remarquable album. Centrés une fois de plus sur les écrits de William Blake, comme leur premier essai de 2013, les nouveaux morceaux seront présentés ce vendredi à la Rotonde du Botanique.

www.botanique.be

Moodoïd

Le 18 octobre au Botanique, Bruxelles

Déjà croisé dans les rangs de Melody’s Echo Chamber, Pablo Padovani propose, avec son nouveau groupe Moodoïd, une french pop psyché inspirée et rêveuse. Avec un premier single mixé par Kevin Parker de Tame Impala (la famille…) et intitulé Je suis la montagne, le groupe avait déjà marqué lors des dernières Nuits Botanique. À voir.

www.botanique.be

Full Colorz

Le 17 octobre au Congressistes, Esplanade de l’Europe, Liège

Rien que le teaser vidéo donne envie! Lancées il y a un an et demi, les soirées Full Colorz, drivées par Lady Destroy, sont à ranger parmi les incontournables des nuits liégeoises. Voire l’un des points de ralliement national pour tous les amateurs de groove soul/funk/house/hip hop/trap. Son édition « orange » d’octobre est à nouveau prometteuse. A la barre, le producteur italien Clap Clap, Grazzhoppa, le Up High Collective, DJ Kwak…

www.facebook.com/fullcolorz

Hyperdub

Le 17 octobre au Petrol, Anvers

Label essentiel des années 2000, Hyperdub a contribué à forger un son (dubstep), une esthétique, tout en continuant d’expérimenter. Il fête cette année son 10e anniversaire. Cela valait bien une fête, au Petrol anversois. Avec, entre autres, le patron Kode 9, Cooly G, Fatima Al Qadiri…

www.petrolclub.be

Booka Shade

Le 18 octobre au Cadran, Liège

S’il est un club qui vaut le détour du côté de Liège, c’est sans aucun doute le Cadran. Après une rentrée en fanfare, la boîte aligne les têtes d’affiche internationales, comme ce samedi avec Booka Shade, duo house allemand qui fait mouche à chaque coup.

www.lecadran.be

5 ans de Libertine Supersport

Le 17 octobre au Bloody Louis, Bruxelles

Pour ses cinq ans, Libertine/Supersport accueillera le duo originaire de Belfast, Bicep, le ticket disco-house du moment. Qui a dit que les Irlandais ne savaient pas danser? « Personne. Jamais. » Aux platines également: Mickey, Rick Shiver, Christoph, Kornel Kovacs…

www.libertinesupersport.be

Sorties cinéma de la semaine

Le Goût des myrtilles ***, retour à la nature;

The Boxtrolls ***, la magie d’une stop motion inspirée;

Samba ***, quand comédie mêle constat social avec bonheur;

The Maze Runner ***, sombre et trépidant à défaut d’originalité;

Teenage Mutant Ninja Turtles **, humour et action prévisible;

The Loft **, banal remake du carton d’Eric Van Looy.

Nos petites madeleines

Jusqu’au 25 octobre au Théâtre de la Balsamine, Bruxelles

« L’expérience commence quand les participants entrent dans l’espace et s’assoient sur l’une des pierres. Ils prennent un masque et commencent à respirer dans celui-ci. Cette respiration provoque une réponse auditive et visuelle immédiate. Un maximum de seize méduses (quatre par personne) est projeté sur une « piscine » de liquide blanc qui sert d’écran vidéo. Les méduses évoluent en suivant le rythme de la respiration. » Telle est l’étrange installation à laquelle nous convient Laura Colmenares Guerra (artiste numérique) et Todor Todorov (musicien-compositeur) dans leur LUNGS (The Breather). Ça se passe au nouveau festival de la Balsamine -Nos petites madeleines- en collaboration avec la Quinzaine numérique. Au programme: théâtre, performance-vidéo, installation, concert. Artiste multimédia, Thomas Israël présente trois oeuvres dont Skintrap, une performance vidéo-poésie à même la peau couverte de vidéo et d’autofiction. Plus artisanal sera l’intriguant « théâtre dessiné » Vieil de et par Jean Le Peletier. Autre moment avec… Bonom (Vincent Glowinski), le graffeur qui, avec l’artiste médias Jean François Roversi, tente depuis 2008 de transposer sur scène ses fresques en performance live avec Human Brush. Le festival annonce encore les concerts de JOY, d’Ext’int +Lazarine (électronique-expérience) et une… « print party », Hachures tourneurs, par le collectif de graphistes (OSP) de sortie avec « claviers qwerty et ukulélés »! Festival singulier, on peut le dire.

www.balsamine.be

Thierry Gonze: Disorders and Reflections

Jusqu’au 25 octobre à la Zedes Art Gallery, Bruxelles

Le concept de symétrie occupe une place de choix au sein de la nature… et de l’Histoire de l’art. Longtemps valorisé, il a perdu de son crédit sous les coups de marteau des postmodernes. Pour le prouver, Thierry Gonze cite Roland Barthes, qui la considérait comme « la plastique même de l’immédiation, de l’échec, de la mort, de la stérilité ». Il est vrai que depuis, la symétrie apparaît comme le contraire de la spontanéité créatrice, soit une mise en forme artificielle de la réalité. Pour Gonze, cette approche relève d’un sentimentalisme bon marché. Avec Disorders and Reflections, le Bruxellois s’empare de la symétrie pour en faire « le vecteur privilégié d’une réflexion critique sur l’image et ses séductions ». Pour tout dire, présenté comme cela, on craint un discours certes intéressant mais dont la mise en contexte risque d’être plombée en raison d’une certaine lourdeur didactique. Heureusement, il n’en est rien. A partir d’une matière première photographique, Gonze s’intéresse aux processus à l’oeuvre lorsque l’on utilise la symétrie à bon escient. Le résultat s’avère surprenant. Surtout lorsque, comme il le fait, on part d’une base chaotique, d’une image complexe. Comme l’affirme l’intéressé, « l’intérêt jaillit de la contradiction entre la symétrie et son autre », à savoir le désordre du matériau. Mieux, à travers sa démarche, l’artiste montre que cette rencontre symétrie versus chaos n’est intéressante que si la symétrie est appliquée à des objets à valeur humaine, soit « un bordel créé par l’homme » pour reprendre ses mots. Faut-il en déduire que l’être humain est le grand perturbateur de cet univers? On serait tenté de répondre « oui » à la question. C’est d’ailleurs peut-être cela le « sens » qui, pour notre plus grand malheur, a tout d’un ballon frivole lâché dans un univers froid et indifférent. Une conclusion à lire entre les lignes de l’exposition.

www.zedes-art-gallery.be

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