Bons plans sorties pour le week-end du 14 au 16 septembre

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, sorties ciné, expos ou scènes: comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’actu culturelle et vous propose le meilleur du week-end.

MUSIQUE/CLUBBING

Japandroids
Où: La Chocolaterie, Molenbeek
Quand: vendredi 14 septembre
Quoi: Le rock indie à guitares est de retour et l’ombre des Pixies, de Sugar ou de Sonic Youth n’est pas loin… Il y a quelques mois, Cloud Nothings faisait ressurgir tout un tas de souvenir d’adolescence à la même Chocolaterie de Molenbeek, sorte d’extension underground au VK. Pas de doute que Japandroids, et Paws en support, en feront autant à grand renfort de guitares saturées et lancinantes. Vendu!
www.vkconcerts.be

Libertine Supersport
Où: Ciné Mirano, 1210 Bruxelles
Quand: vendredi 14 septembre
Quoi: Ce vendredi, le Libertine Supersport fait son grand retour au Mirano, avec une soirée spéciale Kompakt où officieront Michael Mayer, Saschienne, ou encore Barnt derrière les platines. Ça va groover sec!
www.libertinesupersport.beNotre interview de Michael Mayer

Saint-Jazz-ten-Noode
Où: Place Saint-Josse, Jazz Station et Botanique, Bruxelles
Quand: les 14 et 15 septembre
Quoi: Pour sa 27e édition, le festival bruxellois se veut populaire et intergénérationnel. Pour ce faire, le Saint-Jazz-ten-Noode est placé sous le signe de « la croisée des générations ». Des musiciens aguerris (Ruocco/Simtaine/Rassinfosse Trio, Marco Locurio et Eric Legnigni) et des jeunes talents (le prodige du piano Igor Gehenot) se produiront dans trois endroits différents durant ce week-end de septembre bien rempli. Avec, on nous l’assure, une réelle volonté de mettre en valeur les artistes. Ceux-ci bénéficieront d’un cadre professionnel, que ce soit sur le podium amélioré de la place Saint-Josse, dans la cozy Jazz Station ou encore à l’Orangerie.
www.saintjazz.beNotre article

Openfields
Où: Rockerill, Marchienne
Quand: samedi 15 septembre
Quoi: Petit à petit, l’oiseau a fait son nid. Elu meilleur nouveau festival européen en 2009, l’Openfields est devenu un des incontournables de la rentrée électro. Pour sa 4e édition, l’événement hennuyer n’a cependant plus pu investir son terrain habituel à Rêves. Coup de poisse, mais pas coup d’arrêt pour l’Openfields qui a trouvé refuge sur le site de Rockerill, avec une progra toujours aussi pointue qu’intéressante (Bare Noize, Jan Driver, Logistics…).
www.openfields.be

Musikometro
Où: stations de métro bruxellois
Quand: samedi 15 septembre
Quoi: Toute la journée de samedi, juste avant le dimanche sans voitures, les stations de métro de la STIB seront prises d’assaut par une poignée d’artistes du cru. The Me in You, Roland Van Campenhout, The Young Gospel Family… L’horaire complet, par station, est disponible sur le site de l’événement. Ça va changer de l’éternel accordéoniste dépressif qu’on se coltine à chaque trajet!
www.musikometro.be

Petrol
Où: Petrol Club, Anvers
Quand: samedi 15 septembre
Quoi: Première grosse soirée de la saison au Petrol anversois. Intitulée Flying saucers are real, la soirée pourra entre autres compter sur la venue de John Talabot ou de l’excellent Mondkopf.
www.petrolclub.be

N.A.M.E.
Où: Dunkerque, Lille et Tourcoing
Quand: les 15, 20, 21 et 29 septembre
Quoi: Du lourd de l’autre côté de la frontière française, l’affiche trois étoiles du N.A.M.E. se partageant entre Dunkerque, Lille et Tourcoing. Au menu, Richie Hawtin, Simian Mobile Disco, Nicolas Jaar, Ellen Allien…
www.lenamefestival.com

CINÉMA

Trois jours de cinéma syrien
Où: Halles de Schaerbeek, Bozar et Cinematek, Bruxelles
Quand: du 14 au 17 septembre
Quoi: Initiative bienvenue et en prise sur une actualité tragique, les Halles de Schaerbeek, Bozar et la Cinematek consacrent trois jours au cinéma syrien, objet d’un programme judicieusement intitulé « Que peut le cinéma? » Soit l’occasion de découvrir une cinématographie largement méconnue, à travers certains de ses classiques -et notamment un hommage à Omar Amiralay, le père du documentaire critique syrien, avec ses films Déluge au pays du Baas et La vie quotidienne dans un village syrien-, mais aussi diverses productions récentes, vidéos d’animation et autres reportages en forme d’actes de résistance. Plusieurs débats, réunissant cinéastes ou spécialistes de la région, et embrassant tant la situation politique que celle du cinéma syrien, baliseront le week-end, un récital de Noma Omran ponctuant l’événement.
www.bozar.be/activity.php?id=12647

Wrong ****
En salles depuis le 12 septembre
OVNI | Avec Wrong, moins rigolard que Steak, moins décousu que Rubber, Quentin Dupieux (Mr. Oizo) signe haut la main son meilleur film à ce jour. Insolite, malin, racé, dingue. Et pose les nouveaux jalons de ce qu’il convient désormais d’appeler une oeuvre. Unique et singulière.
Notre critique

Ruby Sparks (Elle s’appelle Ruby) ***
En salles depuis le 12 septembre
DRAME ROMANTIQUE | Un écrivain en panne d’inspiration tombe amoureux d’une créature de rêve, tout droit sortie de son imaginaire, dans Ruby Sparks, le nouveau film de Jonathan Dayton et Valerie Faris, tandem responsable d’un mémorable carton indie en 2006 avec Little Miss Sunshine.
Notre critique

Barbara ****
En salles depuis le 12 septembre
Par-delà une reconstitution précise de l’époque et de son climat très particulier (l’Allemagne de 1980), le film de Christian Petzold trace un admirable portrait de femme. Nina Hoss est l’interprète idéale de Barbara, à la beauté sereine et au coeur, à l’esprit tenaillés entre plusieurs choix cruciaux, dont aucun n’est facile.
Notre critique

EXPOS/SCÈNES

Kanal Festival
Où: le long du Canal, Bruxelles
Quand: du 13 au 16 septembre
Quoi: Gratuits et « open air », spectacles et performances vont déborder du canal bruxellois. Pas de panique si vous croisez un type sur un bateau de papier voguant sur l’eau. C’est l’artiste allemand Frank Bölter et son origami géant, à construire sur place, avec les spectateurs. Ou encore What’s the prediction? de Wim Vandekeybus annoncé « catwalk électrique et funk », avec danseurs, vidéos et musique de Pawlowski (dEUS). Plus intimistes, la metteuse en scène Inne Goris et le compositeur Dominique Pauwels créent un container à Rêveries, tandis que Laurence Vielle et Pieter De Buysser ont écrit le quartier à l’encre de ses Habitués qu’ils dévoileront en balade nocturne. Bart Lodewijks trace à la craie ses « dessins linéaires le long du canal ». Côté musique: le boxon sur le pont avec Kanal Scratch Orchestra, orchestré par Met-X/ Baudouin de Jaer avec musiciens et amateurs… Loin de l’animation de quartier à deux sous, Kanal Festival injecte la poésie dans la rue, tel un rêve surréaliste, toujours en chantier.
www.festivalkanal.be

Guy-Rémy Vandenbulcke
Où: Art Gallery Charlotte Van Lorreinen, Tervuren
Quand: jusqu’au 14 octobre
Quoi: Même si elle est copieusement méprisée, la figuration exerce une fascination sur l’oeil que l’on peine à expliquer. Ce magnétisme est-il à chercher du côté de l’enfance, où la représentation fidèle du réel marque l’oeil en profondeur? Difficile à dire. Guy-Rémy Vandenbulcke signe des scènes urbaines qui disent « le chaos et les énergies générées par les villes ». On y voit des individus en mouvement qui semblent avoir intégré que quiconque ne circule pas dans une ville représente une menace potentielle -« en avant, marche » tel est le diktat. Du coup, on se laisse bercer par ces acryliques qui saisissent le mouvement perpétuel. Et puis, il y a l’omniprésence du blanc, un blanc quasi surexposé, brûlant littéralement l’image. Sans oublier le corps de la femme « dévoilé » comme en filigrane.
www.charlottevanlorreinen.be

Red Land – Yellow Stars (exposition collective)
Où: Galerie Libre Cours, Bruxelles
Quand: du 13 septembre au 20 octobre
Quoi: En ces temps de grande défiance économique, l’expression « joint venture » ne laisse rien présager de bon. A chaque occurrence, l’observateur échaudé pressent qu’il va y avoir du broyage de consommateur à l’arrivée. Bonne nouvelle, la galerie Libre Cours redore le blason de la coentreprise en s’associant le temps d’une exposition à ifa. Cette galerie de Shanghai -située sur Changde Road- se veut « orientée vers le travail d’artistes qui ont un lien particulier avec la Chine ». Cette fois, le consommateur lambda n’en sera pas pour ses frais grâce à un accès privilégié -« from inside »- à six artistes chinois et à une artiste lettone demeurant en Chine. Ce panorama vaut par la diversité des propos qu’il donne à voir. A travers des images représentant des individus nus et contorsionnés dans des boîtes trop petites pour eux, les Gao Brothers évoquent les contraintes de la révolution culturelle qui, au fil du temps, ont pris l’allure d’une « camisole sociale » plaquée sur la liberté individuelle. Liu Rui, lui, peint des personnages à l’intérieur d’objets en verre dévoilant « ce qui se cache derrière nos besoins idéaux ». On retient également les peintures double-face -expressionnistes d’un côté, surréalistes de l’autre- de Fan Jiupeng. Ainsi que le travail de Dai Guangyu, l’un des chefs de file du mouvement d’avant-garde dans le sud-ouest de la Chine époque années 80. Il signe une nouvelle approche de la peinture sur papier de riz. Ainsi d’un magnifique autoportrait « altéré » qui déconstruit et surtout reconstruit la force d’expression du genre.
www.galerielibrecours.eu

L.H., K.Pl., K.D., J.F.Pl., N.C., L.D., N.A., M.V.

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