Critique

À la télé ce vendredi soir: Permis de conduire

Jake, l'Américain et son instructeur écoutent le trafic © Kloos & Co. Medien
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

C’est une histoire de déracinement autant qu’une histoire de conduite.

Hye-won la Coréenne a décidé d’apprendre la musicologie en Allemagne. Mirela la styliste allemande a posé son baluchon et son caractère de cochon en Inde. Jake l’Américain voudrait percer dans le graphisme à Tokyo. En quête d’indépendance, les trois lurons décident de conduire. Et conduire dans des pays si différents des leurs, c’est carrément réapprendre à manier une voiture. Andrea Thiele et Lia Jaspers vont les suivre à la trace, notamment dans leurs cours d’auto-école, empilant sur un ton léger les scènes cocasses que peuvent typiquement occasionner des chocs culturels amplifiés par la promiscuité d’un habitacle. Un peu décousu et foutraque dans les intentions, le film a les défauts de ses qualités. Mais il se révèle suffisamment attachant pour qu’on s’y attarde, le sous-texte de Permis de conduire s’attelant moins à décrire les types de circulation automobile qu’à parler de l’acclimatation et de l’entente entre les peuples, fut-ce derrière un volant.

  • DOCUMENTAIRE D’ANDREA THIELE ET LIA JASPERS.
  • Ce vendredi 6 février à 23h15 sur Arte.

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