Critique

[à la télé ce soir] Voyage au pays des J.O.

© KUIV PRODUCTION / CIO
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Depuis leur première édition à Athènes en 1896, les Jeux Olympiques modernes n’ont cessé de croître malgré les soubresauts de l’Histoire.

Malgré les guerres, les attentats et les boycotts, le dopage, les tricheries et les scandales. Même le Covid-19 n’a pas eu raison des J.O. Il les a juste décalés d’un an. Et tant pis si les journalistes venant de l’étranger qui couvriront les Jeux de Tokyo seront constamment géolocalisés. The show must go on… Ce documentaire retrace l’Histoire des Jeux modernes et leurs épisodes les plus mythiques. Depuis les quinzaines olympiques faites de bric et de broc, tenues en marge de foires et d’expositions, jusqu’à l’événement de cet été organisé avec une affluence restreinte, sous l’égide de caméras omnipotentes, au prix d’un nouveau surcoût budgétaire. Dit par Philippe Torreton, Voyage au pays des J.O. raconte les Jeux de Berlin censés aider une République allemande en plein marasme économique mais qui deviendront un outil de propagande aux mains d’Hitler et des siens. Il évoque la flamme, les Jeux Paralympiques qui ont germé après la Seconde Guerre mondiale (Les Jeux mondiaux des chaises roulantes et des amputés). Mais aussi Jessie Owens et ses quatre médailles d’or devant Hitler, la ménagère volante Fanny Blankers-Koen, Abebe Bikila et ses pieds nus, Mark Spitz et le commando terroriste palestinien, ou encore les poings gantés de Tommie Smith et John Carlos.

Documentaire de Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann. ****

Vendredi 25/06, 20h25, La Une.

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