Critique

[À la télé ce soir] Salaire net et monde de brutes

Seb et Elise ont un grand sens du contact et Avenir Interim leur propose une mission de téléopérateurs hotline dans une startup à l'ambiance détendue. © Arte
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Les offres d’emploi, c’est un peu comme les annonces immobilières, c’est 99 fois sur 100 moins intéressant que ça en a l’air.

Nouveau visage d’une grande marque de prêt-à-porter, hôtesse d’un géant de l’import-export, ambassadrice du tri collectif… Seb et Elise enchaînent les boulots les plus improbables et en connaissent un rayon en matière d’emploi précaire. Après Tu mourras moins bête…, la désopilante capsule de vulgarisation scientifique emmenée par le professeur Moustache, Arte inaugure avec Salaire net et monde de brutes un nouveau programme court d’animation idéal pour lancer sa soirée télé. Déclinée en 30 numéros de trois minutes, cette chronique acide et décapante du monde du travail (temporaire) est l’oeuvre de deux copains de fac fauchés qui ont longtemps survécu en enchaînant les CDD. D’abord présenté en blog sur le site de Libération, puis sous la forme de BD, Salaire net… débarque maintenant en mode dessin animé. Pour info, Sébastien Marnier sortira au printemps son premier film: Irréprochable. Un thriller sur le monde du travail avec Benjamin Biolay et Marina Foïs. Un petit job pourri pour la route?

SÉRIE D’ANIMATION D’ÉLISE GRIFFON ET SÉBASTIEN MARNIER.

À partir de ce lundi 29 février à 20h50 sur Arte.

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