Critique

[À la télé ce soir] Love Life

© dr
Nicolas Bogaerts Journaliste

Plus proche d’un Sex and the City que d’un Girls, Love Life conserve néanmoins de cette dernière des dialogues ciselés et un humour tout droit tirés des ambiances lo-fi des films indépendants.

Cette chronique des péripéties amoureuses d’une jeune femme urbaine étalées sur deux décennies évite avec soin le registre transgressif. Plus proche d’un Sex and the City que d’un Girls, Love Life conserve néanmoins de cette dernière des dialogues ciselés et un humour tout droit tirés des ambiances lo-fi des films indépendants (dont est issu le créateur Sam Boyd). De la première, elle tient la fascination pour New York d’une jeune femme à l’aube de sa vie affective et professionnelle, attirée par les illusions aussi sûrement qu’un papillon de nuit par une ampoule. Anna Kendrick pétille dans le registre de la comédie romantique et le rôle de Darby, dont l’odyssée, entre échecs, espoirs et explorations diverses, semble vouloir lui indiquer le chemin de l’autonomie, aidée par ses copines promptes à l’avertir au moindre signe de dépendance affective. La force comique et les situations bien installées autant que le charisme de Kendrick constituent les atouts de cette série dont la prochaine saison lancera un nouveau personnage à la recherche de l’amour.

Série créée par Sam Boyd. Avec Anna Kendrick, Zoë Chao, Peter Vack. ***(*)

Mardi 17/11, 20h30, Be Séries.

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