Critique

À la télé ce soir: L’Ami américain

Bruno Ganz (Jonathan Zimmermann) et Dennis Hopper (Tom Ripley) © Wim Wenders Stiftung
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Ce polar fascinant, décalé, est programmé (juste après Paris, Texas à 20h50) dans le cadre d’un hommage à Wim Wenders qui durera jusqu’au 14 août.

C’est l’adaptation de deux romans de la fameuse (et vénéneuse) série des Ripley de Patricia Highsmith. Ripley s’amuse et Ripley et les ombres inspirent le cinéaste allemand qui donne à Dennis Hopper (Easy Rider, Apocalypse Now) le rôle d’un trafiquant d’art contrefait voyageant entre les Etats-Unis et l’Europe, et à Bruno Ganz (Les Ailes du désir, La Chute) celui d’un encadreur et restaurateur de Hambourg, que sa rencontre avec le premier va précipiter dans un engrenage criminel. Atteint d’une maladie fatale, il se verra proposer de commettre un meurtre, sa famille se retrouvant dès lors à l’abri, financièrement parlant… Wenders joue la carte du thriller pour y inscrire les thèmes des liens familiaux et amicaux, de l’art et de la mortalité aussi. Il le fait avec élégance, bien aidé par des comédiens complices, la musique de Jürgen Knieper et la photographie admirable de Robby Müller.

DRAME POLICIER DE WIM WENDERS. AVEC DENNIS HOPPER, BRUNO GANZ, LISA KREUZER. 1977.

Ce mercredi 29 juillet à 23h15 sur Arte.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content