Critique

[À la télé ce soir] Johnny Hallyday, à nos promesses

© François Goetghebeur
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Johnny Hallyday aimait la vitesse et les grosses cylindrées, les belles bagnoles et les joies de la moto. Il nourrissait aussi un amour sans pareil pour l’Amérique et ses grands espaces.

En septembre 2016, à 73 printemps, un petit peu plus d’un an avant sa mort, Jean-Philippe Smet part pour sa troisième grande traversée des États-Unis. Pas question de tournée ici mais d’une virée sur deux roues avec ses potes. Depuis La Nouvelle-Orléans jusqu’à Los Angeles. Un trajet en forme d’ Easy Rider à l’envers. C’est l’un des films culte du Taulier… Inclus dans le coffret Son Rêve américain sorti il y a quelques semaines, le documentaire de François Goetghebeur est moins un portrait de l’idole des jeunes qu’un buddy roadmovie auquel il sert de fil rouge. Raconté par ses compagnons de route et amis de toujours (mais aussi Laeticia, Jade et Joy qu’il appelait à chaque ravitaillement), À nos promesses traverse la Louisiane, le Texas, le Nouveau-Mexique. Il vit sur le bitume, les cheveux au vent, de station-service en motel. La caméra est discrète. Johnny taiseux. Les autres parlent pour lui. Et si sa musique a quelque chose d’envahissant, elle colle à l’image, en noir et blanc, de cette Amérique aux paysages infinis. Quelque chose de Tennessee…

Documentaire de François Goetghebeur. ***(*)

Vendredi 11/12, 21h00, France 3.

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