Critique

[À la télé ce soir] Berlin, le mur des sons

Tanith, DJ Techno berlinois de la première heure © Rolf Lambert
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le 9 novembre 1989, le Mur tombe. Il n’y a plus d’Ouest ni d’Est. Il y a Berlin. Berlin et les Berlinois. La première chose que font certains lors de leur première visite en terres capitalistes, c’est de se précipiter dans les magasins de disques pour y passer la journée.

Nouvelles drogues, nouvelles musiques et nouveaux endroits où les expérimenter… Les aventuriers, les marginaux, les musiciens et les artistes sont inexorablement attirés par cette grande et nouvelle ville de toutes les libertés où le rythme de vie semble plus lent qu’ailleurs. La journée tout le moins. Parce que la nuit, Berlin vit. Berlin bouillonne. Avec l’aide de Mark Reeder (fondateur de MFS, premier label de dance music est-allemand) et de Laurent Garnier, de gérants de clubs et d’organisateurs de raves, le documentaire de Rolf Lambert raconte l’immense terrain de jeux pour clubbers et insomniaques. Les fêtes de dingue et la musique de malade dans les endroits les plus improbables. Les zones autonomes temporaires et l’ouverture du Trésor dans la salle des coffres d’un ancien magasin de vêtements. Mais aussi l’avènement de cette musique électronique plus simple et surtout moins chère à produire. Pas transcendant, mais de par son sujet excitant.

DOCUMENTAIRE DE ROLF LAMBERT.

Ce samedi 13 février à 22h50 sur Arte.

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