Critique

À la télé ce soir: Archipels Nitrate, notes pour une cinémathèque

Enregistrement par Claudio Pazienza dans le laboratoire de la Cinémathèque royale de Belgique, Septembre 2008 © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

80% des films tournés avant les années 30 ont disparu. Détruits. Perdus, brûlés, décomposés, oubliés… Et ça, Claudio Pazienza, ça l’émeut. Entre autres choses.

Balade philosophique de salles obscures, Archipels Nitrate est une poétique déclaration d’amour au septième art et à la cinémathèque de Belgique. Une cinémathèque qu’il a tant fréquentée dès les années 80, lui, ce Limbourgeois d’origine italienne, fils de mineur. « Le cinéma, c’est de la cuisine au moins seize fois par seconde. Ça dure un temps. Ça a une odeur », lance-t-il, l’accent chantant, lors d’une des nombreuses digressions qui rythment son artistique documentaire de création. Pazienza, qui se définit comme un défenseur du cinéma de gai savoir, y mélange extraits de films et documents d’archives. Extraits d’Une araignée dans le cerveau, de Tous les autres s’appellent Ali, de To Be or Not to Be… Séquences de sa vie quotidienne et images du travail de conservation et de restauration des films… Un voyage très personnel au coeur du cinéma et de ceux qui le défendent.

DOCUMENTAIRE DE CLAUDIO PAZIENZA.

Ce lundi 31 août à 00h10 sur Arte.

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