À la télé cette semaine: M le maudit, Preacher, DMA, Bird Box…

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Notre sélection de films, séries, documentaires et émissions à voir dans la petite lucarne la semaine du 19 au 25 janvier.

9-1-1

Série créée par Ryan Murphy et Brad Falchuk. Avec Angela Bassett, Peter Krause, Oliver Stark, Aisha Hinds. ***

Dimanche 20/01, 20h45, RTL-TVI.

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Ryan Murphy est le créateur de Nip/Tuck et American Horror Story. On retrouve dans son nouveau bébé 9-1-1 ce mélange pas toujours subtil mais efficace de mélodrame, d’adrénaline et de situations extrêmes qui repoussent les limites du visuellement et émotionnellement soutenable. Le cadre est idéal: trois points de vues différents -une flic (Angela Bassett), une standardiste (Connie Britton) et un pompier (Peter « Six Feet Under » Krause)- convergent pour évoquer le quotidien des équipes d’intervention d’urgence à Los Angeles, à travers une succession de situations tendues, de résolutions inattendues et de rédemptions inévitablement larmoyantes. Les situations sont un peu trop rocambolesques (une mère coincée dans un avion submergé obligée de se sacrifier pour laisser vivre son enfant, un bébé dans un tuyau, une femme étranglée par son python), mais les acteurs principaux et leurs interactions professionnelles bien écrites évitent le crash et promettent un bon divertissement. N.B.

M LE MAUDIT

Drame de Fritz Lang. Avec Peter Lorre, Ellen Widmann, Otto Wernicke. 1931. *****

Lundi 21/01, 23h45, France 5.

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Ce grand classique du cinéma expressionniste allemand est le premier film parlant de Fritz Lang, le réalisateur de Metropolis. Il est librement inspiré par la terrifiante figure du « vampire de Düsseldorf », auteur d’une dizaine de meurtres entre 1929 et 1930. Peter Lorre y campe d’extraordinaire façon un tueur d’enfants que traquent tout à la fois la police et une pègre que ses crimes dérangent en perturbant ses « affaires ». M le maudit nous plonge dans un univers urbain suant la misère et la peur. Puissamment aidé par son directeur de la photographie Fritz Arno Wagner, Fritz Lang affiche une maîtrise absolue de son art tant narratif que visuel. Un exercice de style captivant, mais chevillé à un récit aux profondes résonances humaines. Certains critiques virent à l’époque des allusions à la montée du nazisme dans un chef-d’oeuvre qui défie le temps et garde aujourd’hui tout son vénéneux impact. L.D.

LES COULISSES DE L’HISTOIRE

Série documentaire d’Olivier Wieviorka et David Korn-Brzoza. ***(*)

Mardi 22/01, 20h50, Arte.

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Hitler était-il vraiment un fin stratège? Hiroshima et Nagasaki ont-ils réellement mis fin au conflit mondial? Le Plan Marshall a-t-il redressé miraculeusement l’Europe? La Chine communiste doit-elle son Bond en avant à la seule aura de son Grand Timonier Mao? L’Histoire est le grand théâtre des représentations, des idées reçues et du confort d’une pensée et d’une mémoire bien aiguillées par des récits clés en main. Aussi, voir l’historien Olivier Wieviorka, spécialiste des conflits et de la géopolitique (on lui doit une somptueuse Histoire militaire de la France en deux volumes) s’emparer de ces questions, de ces mythes tenaces du XXe siècle pour les déconstruire et décrypter les mentalités nées dans leur sillage, augure d’un programme instructif et oxygénant. Pourtant, si les archives, le rappel des faits, le récit et la réflexion sont au rendez-vous et offrent un changement de perspective, le format est un peu trop sensationnaliste et donne dans la gonflette narrative. Ce qui marche pour des dossiers subtils comme le Plan Marshall ou le rétablissement du rôle de l’URSS dans la fin de la Seconde Guerre mondiale donne, pour le cas d’Hitler, bien plus mince, un récapitulatif bavard de faits archi-connus, sans grande révélation. Passé ce premier épisode poussif, la série fonctionne plutôt bien. N.B.

TRUMP ET LE COUP D’ÉTAT DES MULTINATIONALES

Documentaire de Fred Peabody. ****

Mardi 22/01, 22h40, Arte.

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En 1989, dans Roger and Me, Michael Moore démontrait comment l’économie américaine avait été vendue aux intérêts des grands groupes industriels et financiers. Mais la force de ce documentaire tient en ce qu’il décrit comment l’actuel président Donald Trump est l’aboutissement fascisant de cette logique de coup d’État née dans les années 70 et concrétisée, depuis Reagan en 1980, par chacun de ses prédécesseurs. Dans cette visite de l’arrière-cuisine du rêve américain, historiens, économistes, journalistes, philosophes reviennent sur l’Histoire et l’inconscient économique d’un pays dont le système démocratique a été remplacé par une constellation de groupes d’intérêts. Lobbying, noyautage des universités, attaques médiatiques, création d’institutions et de think tanks pour détruire la pensée progressiste: depuis les années 70, une guérilla intellectuelle entend maintenir l’opinion en faveur de la libre entreprise et fermer les yeux sur ses dérives. De Camden (New Jersey) à Youngstown (Ohio), apparaît l’image d’un pays en coupe réglée. Dans la « Rust Belt » sinistrée par les premières délocalisations des années 80, le vote en faveur de Trump ressemble à un shot de whisky qu’on s’envoie pour tenter de soigner une gueule de bois. Dans les villes à majorité noire, la misère d’une population KO, bouc émissaire et première victime des crises successives, a assommé les consciences politiques. La démocratie n’est-elle, comme le déclare le philosophe John Saul, qu’un sous-produit du capitalisme? Un avertissement brutal, annonciateur et cinglant. N.B.

GREY GARDENS

Documentaire de David et Albert Maysles. ****

Mardi 22/01, 00h20, France 2.

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Au début des années 70, la tante et la cousine de Jackie Bouvier-Kennedy vivent au milieu des détritus, des chats et des ratons laveurs dans une maison côtière insalubre. La presse s’en mêle. L’inspection de la santé intervient. Les autorités menacent d’expulser les deux femmes si elles ne font rien. Jackie, nièce et ex-première dame exemplaire, paie pour évacuer les ordures, canettes et détritus en tout genre. Mais le quotidien reste obscur. C’est au milieu des villas de luxe, dans ce domaine en décrépitude de Grey Gardens, à East Hampton (Long Island), que David et Albert Maysles sont partis tourner l’intégralité de leur film. Et ce avec des colliers anti-puces sous leur pantalon pour éviter de se faire dévorer. Edith Ewing Bouvier Beale va alors sur ses 80 ans. Encore bon pied bon oeil, la vieille chante, picole et bouffe des glaces. Sa fille, elle, âgée de 56 balais, lit l’horoscope à la loupe, se croit dans un défilé de mode permanent et passe son temps à ruminer sa vie. Elle a besoin de quelqu’un qui y mette de l’ordre. Un manager, dit-elle entre deux engueulades avec sa mère qui rythment les journées trop longues. Portrait réalisé en mode cinéma direct de deux anciennes femmes mondaines complètement givrées et reconverties dans la crasse et la misère (HBO en a fait un téléfilm avec Drew Barrymore et Jessica Lange), Grey Gardens se regarde comme un ancêtre de Strip-Tease. Quand la grandeur a fait place à la décadence… J.B.

MALINES-UNION SAINT-GILLOISE

Demi-finale aller de la Coupe de Belgique.

Mercredi 23/01, 20h45, Club RTL.

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Si un club bruxellois cette année soulève la Coupe de Belgique, ce ne sera pas du côté du stade Constant Vanden Stock et d’Anderlecht qu’on sabrera le champagne mais plutôt dans les travées du parc Duden et de son Union Saint-Gilloise. Après avoir éliminé le Sporting, son rival de la capitale, et sorti aux penalties Genk, l’actuel leader de la D1, l’Union affrontera les derniers vainqueurs belges d’une Coupe d’Europe: les Sang et Or de Malines. Deux institutions, deux clubs au glorieux passé actuellement dans l’antichambre de l’élite pour une place en finale (ce sera contre La Gantoise ou Ostende). L’Union n’a plus gagné une Coupe de Belgique depuis 1914 mais cette demie disputée en match aller-retour (allez y comprendre quelque chose) enverra quoi qu’il arrive au stade Roi Baudouin un bout de l’Histoire du football belge. Match retour le 29 janvier au stade Joseph Marien. Ambiance et bières volantes garanties… J.B.

L’ASSASSIN HABITE AU 21

Film policier de Henri-Georges Clouzot. Avec Pierre Fresnay, Suzy Delair, Jean Tissier. 1942. ****

Mercredi 23/01, 21h10, La Trois.

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L’assassin signe ses crimes en laissant une carte de visite près de chaque victime. Celles-ci sont au nombre de 5, déjà. Un clochard tout juste gagnant à la loterie est la dernière en date. Et la série promet de s’allonger. Au commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, chargé de l’enquête, sa hiérarchie donne deux jours pour arrêter l’assassin… Au départ de ce film policier mythique, un roman de l’écrivain liégeois Stanislas-André Steeman. Lequel cosigne l’adaptation et le scénario avec Henri-Georges Clouzot. Le cinéaste a 35 ans et L’assassin habite au 21 est son premier long métrage. Le coup d’essai est un coup de maître, un film en tout point captivant et dont le succès va lancer son réalisateur vers une carrière où brilleront notamment Quai des Orfèvres, Les Diaboliques et Le Salaire de la peur. Dans le rôle principal, Pierre Fresnay rappelle, cinq ans après La Grande Illusion de Renoir, quel excellent comédien il était. L.D.

LE TÉLÉPHONE PORTABLE, UNE ARME D’ADDICTION MASSIVE

Documentaire d’Emmanuelle Bressan-Blondeau et Nicolas Pallay. ***(*)

Jeudi 24/01, 23h00, La Une.

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Jamais un outil technologique n’avait envahi nos vies en si peu de temps. En Suisse, en 2017, 99% des 12-19 ans en possédaient un. Et on l’allume en moyenne 200 fois par jour. Qu’on s’en serve pour téléphoner, pour se texter, pour jouer, pour regarder, pour se montrer, pour se rappeler, le smartphone a pénétré nos existences plus que de raison. À leur majorité, les jeunes d’aujourd’hui auront passé trois ans devant un écran. Effrayant? Entre le plaisir contrôlé et l’addiction, la frontière est fragile. Manque de sommeil, irritation, dépression… Le smartphone amplifie les troubles liés à l’adolescence et laisse les enfants comme certains parents complètement désabusés. Le documentaire d’Emmanuelle Bressan-Blondeau et Nicolas Pallay questionne le phénomène, met deux accros (une aide- soignante et un banquier sportif) au jeûne pendant dix jours et se promène dans un camp de détox. « L’addiction est une passion qui a mal tourné », explique un spécialise entre des gamers sur GSM et des gens tristes devant un concert qu’ils ne peuvent pas filmer. Effrayant. J.B.

D6BELS MUSIC AWARDS

Cérémonie présentée par Joëlle Scoriels.

Vendredi 25/01, 20h10, La Deux.

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Ce n’est pas un succès, c’est un raz-de-marée. Un raz-de-marée qui en dit long sur la diversité de la présélection. Album, artiste solo féminin, chanson française, concert, musicien, hit, auteur/compositeur et clip de l’année: Angèle est candidate à la victoire dans pas moins de huit catégories sur quinze (cinq décernées par le secteur, dix par le public) des quatrièmes D6Bels Music Awards. Plus fort encore, la fille de Laurence Bibot et de Marka possède trois chances sur quatre de rafler le trophée de la meilleure vidéo. Et sinon à part ça? Beaucoup (trop) de Mustii et d’Alice on the Roof… Encore du Henri PFR. Un peu de Damso, de Baloji, du Motel et de Veence Hanao. Dans la catégorie rock, It It Anita et Romano Nervoso. Puis aussi un prix d’honneur décerné cette année à Telex. Les États-Unis ont leurs Grammys. La Flandre a ses MIA’s. Bienvenue aux DMA: les Victoires de la musique de la Fédération Wallonie-Bruxelles… J.B.

PREACHER (Saison 3)

Série créée par Seth Rogen, Evan Goldberg et Sam Catlin. Avec Dominic Cooper, Ruth Negga, Joseph Gilgun. ****

Vendredi 25/01, 20h30, Be Series.

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Depuis sa première saison, Preacher génère par ici un plaisir coupable. Brutale, délirante, violente, jouissive et drôle, cette adaptation d’un comics Vertigo (filiale de DC) par le désinvolte Seth Rogen et ses potes a tout d’une abomination, dont on se dit à chaque saison qu’elle est la dernière, promis, alors qu’on attend avidement la suite comme un enfant attend la neige ou un communiant son hostie du dimanche, le nez et la langue dressés vers le ciel. Cette troisième saison, toujours en roue libre dans son mélange de sexe, de profanités spirituelles, de saillies drolatiques et de violence stylisée, plonge dans les abysses plus sombres encore de la BD originale. Le douloureux passé du révérend Jesse Custer remonte à la surface, le vampire Cassidy est toujours plus assoiffé de vengeance, Tulip est entre la vie et la mort alors qu’en enfer, Hitler (inquiétant Noah Taylor) planifie le retour du Reich. La lutte pour le Bien et contre le Mal peut reprendre, on a chauffé le pop-corn. N.B.

LES ENFANTS DE LA RÉVOLUTION

Documentaire de Naoki Yonemoto. ***(*)

Vendredi 25/01, 23h00, La Une.

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Octobre 1949, Mao proclame l’avènement de la République populaire de Chine et devient un emblème qui dépasse allègrement les frontières. De partout, de jeunes idéalistes débarquent afin de contribuer à bâtir son empire fantasmé. Cette poignée d’étrangers qui adhère à sa doctrine, vitrine rêvée de la nouvelle ouverture, se voit un temps confier des postes en vue et bénéficie des largesses d’un régime en perpétuelle propagande. Ces aventuriers, débarqués à une période on ne peut plus tumultueuse, verront leurs enfants pris dans la tourmente de la révolution culturelle initiée par le Grand Timonier. Alors qu’il s’appuie sur de jeunes exaltés, maoïstes convaincus et endoctrinés depuis l’enfance, le pays sombre dans l’hystérie collective. Dénonciations, humiliations et violence dévastent un quotidien en forme de guerre civile. Les quelques pionniers, soudainement entrevus comme des ennemis d’État, furent accusés et emprisonnés sous des prétextes fantoches. Une tragédie qui fut, jusqu’ici, absente du grand livre de l’Histoire chinoise. C’est ce chapitre que tente d’écrire Naoki Yonemoto au travers d’un documentaire aussi éclairé qu’instructif, ponctué des souvenirs encore vifs de ces expatriés. Un motif à peine voilé pour exhumer autrement ce dramatique épisode qui n’eut de « révolutionnaire que le nom et de culturel que le prétexte ». M.U.

BIRD BOX

De Susanne Bier. Avec Sandra Bullock, Trevante Rhodes, John Malkovich. 2h04. ***

Disponible sur Netflix.

Anxiogène mais mécanique à l’excès, le thriller post-apocalyptique de Susanne Bier s’essouffle sur la distance en dépit de l’abattage de Sandra Bullock.

À la télé cette semaine: M le maudit, Preacher, DMA, Bird Box...

C’est incontestablement le must du moment: mis en ligne le 21 décembre, Bird Box, le thriller post-apocalyptique de Susanne Bier, aurait été visionné par 45 millions d’abonnés de Netflix en première semaine, un record. Dans la foulée, et pour ce qui ressemble fort à une stratégie de communication, la plate-forme invitait ses visiteurs à ne pas jouer au Bird Box Challenge inspiré par le film -entendez à ne pas tenter des cascades diverses les yeux bandés, à l’instar de celles exécutées par Sandra Bullock à l’écran.

Le film s’ouvre alors que Malorie (Bullock donc) et ses deux jeunes enfants, Boy (Julian Edwards) et Girl (Vivien Lyra Blair) embarquent, les yeux bandés, sur une rivière de tous les dangers, dans ce qui ressemble fort à un périple de la dernière chance – « If you look, you will die », assène leur mère sans plus y mettre les manières aux mioches. La cécité fait en effet office d’assurance-vie dans un scénario nous ramenant bientôt cinq ans en arrière, alors qu’une mystérieuse présence se répand sur Terre, poussant ceux qui observent le phénomène au suicide dans des accès de panique irrationnels. Destin funeste auquel tente de se soustraire une poignée de survivants d’une ville californienne, retranchés dans une maison. Et le survival d’opérer classiquement par va-et-vient, alternant fuite aveugle sur la rivière sauvage et flash-back balisés d’épreuves successives…

N’étant pas sans faire écho à The Happening de M. Night Shyamalan, Bird Box débute de stimulante manière, flip sous haute tension charriant un climat anxiogène judicieusement entretenu par la musique de Trent Reznor et Atticus Ross. Si les ficelles sont parfois un peu grosses, entre bestiaire classique de fin du monde et échantillon de survivants démographiquement correct, l’ensemble fonctionne efficacement, que relèvent encore diverses touches d’humour noir et de second degré -ainsi lorsque John Malkovich, cabot mais impeccable en croque-mitaine de service, y va d’un « We’re making the end of the world great again ». Dommage toutefois que la machine s’enraye quelque peu sur la distance, sous les coups d’un scénario trop répétitif et, in fine, prévisible, mais aussi, passés les écrans de fumée, de la mise en scène atone et impersonnelle de Susanne Bier (After the Wedding, Love Is All You Need) -l’on peut rêver de ce qu’un David Robert Mitchell, par exemple, aurait pu tirer de semblable matériau. Reste, soutenu par une interprétation solide où, à l’abattage de Sandra Bullock, par ailleurs productrice du film, répond le charisme tranquille de Trevante Rhodes (Moonlight), un thriller post-apocalyptique d’honnête facture, à défaut du phénomène escompté…

Jean-François Pluijgers

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