Attention virus: mieux vaut attendre avant de jouer à Pokémon Go

Pokémon Go, le nouveau jeu de Nintendo et Niantic qui affole la génération Y. © REUTERS/Sam Mircovich
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Pas encore disponible chez nous, le jeu-phénomène Pokémon Go est toutefois disponible en version piratée sur Android et iOS. Mieux vaut pourtant éviter la manipulation: certaines versions qui circulent sont infectées par un dangereux virus.

Lancée aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande le 7 juillet dernier, l’application Pokémon Go suscite un engouement sans précédent. Les millenials nostalgiques n’ont pas tardé à en faire l’une des apps les plus téléchargées du moment -bien devant Tinder- et passent plus de temps dessus que sur WhatsApp, comme le souligne Le Monde. C’est que, outre le fait de se positionner en madeleine de Proust auprès d’une génération qui a été biberonnée aux « attrapez-les tous! » grâce aux GameBoys, dessins animés et autres produits dérivés, le jeu est simple, fun et terriblement addictif.

En utilisant la réalité augmentée pour incruster les créatures à attraper dans notre environnement quotidien, Pokémon Go a aussi, en l’espace de quelques jours, généré son lot d’histoires WTF, certains « dresseurs » s’étant retrouvés dans des commissariats, des propriétés privées ou face à des… cadavres pour pouvoir attraper un précieux Pikachu ou autre Salamèche. On notera aussi que l’action de Nintendo, en perte de vitesse depuis un moment, connaît une ascension vertigineuse depuis le lancement de l’application.

Seulement voilà: comme tout le monde en parle, tout le monde veut aussi l’essayer, même si Pokémon Go ne devrait pas être disponible chez nous avant fin juillet. De nombreux sites, plus ou moins sérieux, répertorient alors diverses façons d’installer le jeu « par la bande », tant sous iOS qu’Android. Nous ne le ferons pas: comme le fait remarquer Numerama, certaines versions en circulation contiennent un cheval de Troie qui peut prendre le contrôle des smartphones infectés. Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, Le Monde constate aussi l’« énorme négligence » du développeur qui peut accéder à l’entièreté des comptes Google des joueurs qui auraient décidé de s’inscrire par son biais.

En attendant l’arrivée de Pokémon Go en Belgique, les plus pressés pourront se rabattre sur Ingress, jeu similaire utilisant géolocalisation et réalité augmentée, développé par le même Niantic. Même si elle est loin d’être la première qualité de la génération Y, on ne rappellera jamais assez que la patience est mère de toutes les vertus…

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