Wolf People au Beursschouwburg: the 60’s are not over

Les cousins anglais de Black Mountain faisaient leur première halte en Europe continentale au Beursschouwburg ce mercredi. Décharge de riffs psyché à volonté.

La soirée commence pourtant étrangement: pas de première partie pour Wolf People au S.H.O.W. (Shit Happens On Wednesday) de ce soir, mais bien un péplum italien loin de passionner les quelques quidams arrivés à l’heure. L’occasion de s’enfiler quelques bières avant d’attaquer le gros morceau…

« Le chanteur a des accents de Robin des Bois! », me susurre mon voisin alors que le concert vient d’être entamé. C’est vrai qu’on n’en est pas loin: le rock garage psyché de Wolf People est baigné d’ambiances mystiques, voire de rengaines folk moyenâgeuses. Mais c’est surtout dans des couches de guitares saturées qu’on plane, directement inspirées d’une flopée de références 60’s: Cream, The Who et Mothers Of Invention en tête.

Le concert s’installe progressivement, couche par couche, pour arriver au point d’orgue, notamment avec ce One By One From Dorney Reach au gros riff proche de Black Sabbath, retourné dans tous les sens –tantôt très laid back, tantôt plus carré que ça, tu meurs, tantôt emballé façon surf music. Sur la longueur, certains passages instrumentaux semblent longs, mais l’énergie est chaque fois retrouvée avec une quantité de (très) bons morceaux.

Le premier album de Wolf People, Steeple, est sorti en octobre dernier sur le label JagJaguwar, qui héberge aussi Black Mountain avec lesquels ils ont partagé une tournée anglaise. Les deux groupes partagent d’ailleurs beaucoup de points communs –hormis leur label. Entendez: remettre au goût du jour le rock garage 60’s en le plongeant dans des nappes de guitares cosmiques. Sans doute une des meilleures choses qui soit arrivé au revival rock depuis les Strokes.

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(Minute guitar-geek: rien que du matos vintage dans les mains des quatre anglais: une Hagström Viking 60’s, une Gibson Firebird non-reverse, une vieille Fender Mustang Bass, une batterie Ludwig psyché… On veut vos adresses et vos filons!)

Kevin Dochain

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