Voix de femme (6/7): M.I.A., bad girl

M.I.A., circa 2005. © Mike Schreiber/Corbis
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Déboulant à la moitié des années 2000, M.I.A. préfigure un nouveau genre de pop star. Une sorte de « Madonna du tiers-monde », B-girl altermondialiste forte en gueule pour qui le message politique se mêle systématiquement au goût de la provoc.

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES, NOUS REMONTONS LE FLEUVE DE L’ÉMANCIPATION FÉMININE À TRAVERS LE PORTRAIT DE CHANTEUSES, UNE PAR DÉCENNIE, QUI ONT FAIT AVANCER LA CAUSE. QUATRIÈME ESCALE: LES ANNÉES 2000 AVEC M.I.A.

L’affaire se prépare depuis plusieurs mois. En juillet 2002 déjà, des agents spéciaux de la CIA sont rentrés en catimini sur le territoire irakien pour déblayer le terrain. Nom de code de l’opération: « Hotel California. » Infiltration, camouflage, et goûts musicaux douteux pour les espions ricains… Au mois de mars 2003, le slow crapuleux se transforme en matraquage en bonne et due forme. Le 20, à 5 h 30 heure locale, les premiers bombardements se font entendre à Bagdad. L’invasion de l’Irak a commencé. Elle durera une quarantaine de jours…

Au même moment, une jeune Anglaise d’origine sri-lankaise danse elle aussi sous les bombes. Pour le clip de Galang, M.I.A. se trémousse sur fond d’explosions, de tanks et de guérilla urbaine. Le morceau est brut de décoffrage, « bounçant », façon dancehall jamaïcain. On est loin du clinquant des poupées pop stars du moment, genre Britney Spears. Mince brindille fringuée streetwear, M.I.A. rappe et fixe la caméra d’un air mi-amusé, mi-sarcastique. Séductrice? Même quand elle lâche un sourire et minaude en replaçant une mèche, elle enchaîne avec une moue crâneuse. Les premiers enthousiastes voient en elle une sorte de « Madonna du Tiers-Monde » -même attitude défiante, mêmes poses conquérantes. Aux deux tiers du morceau, M.I.A. lance l’assaut final dans un joyeux cri de guerre –« Ya ya hey, woyé ow wéyow. » Le critique Sasha Frere-Jones écrit dans le New Yorker: « C’est une voix qui vient d’un endroit où les gamins lancent des pierres sur les chars blindés, où les gens abattent les murs à mains nues. Cela pourrait être à la fois le son d’un carnaval ou d’une émeute. » Il ne croit pas si bien dire…

M.I.A., Mathangi « Maya » Arulpragasam de son vrai nom, est née en 1975 en Angleterre. Elle a six mois quand ses parents décident de repartir au Sri Lanka. Au nord du pays, plus précisément, à Jaffna. L’endroit n’est pas vraiment le coin le plus tranquille. La péninsule a toujours servi de refuge à la minorité tamoule du pays. Quand la guerre civile éclate -elle sera longue de plus de 25 ans, déchirant l’ex-Ceylan jusqu’en 2009-, Jaffra sera le théâtre de combats violents, revendiqués à la fois par les forces de Colombo et les Tigres tamouls séparatistes de la LTTE. Bombardements, exactions des deux côtés, tirs dans les écoles, sur des hôpitaux… M.I.A. est en première ligne.

Son père est largement impliqué dans le conflit. Proche du leader des Tigres tamouls, Arul Pragasam a mené des études d’ingénieur à Moscou, avant de rejoindre l’Angleterre. C’est là qu’il a fondé l’EROS, une organisation étudiante révolutionnaire. Lors de la toute première coupe du monde de cricket, en 1975, il planifie plusieurs manifestations pour dénoncer les discriminations envers la communauté tamoule au Sri Lanka. Par la suite, il part au Liban, suivre des formations militaires dans des camps d’entraînement de l’OLP. Sa fille le voit à peine. Quand il rend visite à sa famille, à Jaffna, il se présente même comme un « oncle » pour ne pas la mettre en danger… Plus tard, Pragasam fera évoluer ses positions, et deviendra l’un des médiateurs entre les rebelles et les autorités. Entre-temps, sa femme est repartie avec ses enfants en Angleterre, où elle obtient le statut de réfugiée…

M.I.A.
M.I.A.© TK

Milieu des années 80, M.I.A. a une douzaine d’années. Elle a grandi sans père et débarque dans un logement social pourave de Mitcham, au sud-ouest de Londres. Il fait froid, gris, et l’ado déracinée ne connaît que deux mots d’anglais: « Michael » et « Jackson ». Avec sa peau mate, on la prend pour une « Paki »: elle fait partie d’une minorité (asiatique), atterrissant au milieu d’une autre minorité plus longtemps installée (la communauté black). Comment dès lors s’en sortir, sinon en bombant le torse et en ruant dans les barricades? M.I.A. -pour Missing In Action (« disparu au combat »)- aura forcément du tempérament…

Grande gueule, elle forcera par exemple les portes du Central Saint Martins College, en harcelant quotidiennement la direction, passant outre les formalités pourtant indispensables pour intégrer la prestigieuse institution artistique. Elle y étudie le cinéma, s’intéresse à la mode. Elle se rend aussi vite compte que l’art pour l’art l’ennuie… Les longs discours théoriques, les angoisses existentielles arty, très peu pour elle. Elle déclare un jour au magazine Arthur: « Ma vie ne me le permettait pas: ma mère était menacée d’expulsion, mon frère envoyé en prison, et je venais de recevoir le premier coup de fil de mon père en douze ans, me confirmant qu’il était encore en vie. Du coup, faire des ronds dans l’eau pour représenter esthétiquement la beauté n’avait pas beaucoup de sens pour moi. » En 2000, elle apprend que son cousin aurait été tué à Jaffna. Elle décide alors de retourner sur place et tourne un documentaire dans la foulée. Le film ne pourra jamais être monté. Par contre, elle en reprend certaines images pour un travail graphique. Elle expose ses graffitis sur Portobello, remporte la version alternative du Turner Prize, avant d’utiliser ses travaux pour le clip de Galang

Agit-pop

Dès le départ, M.I.A. prend donc la posture politique. Sa musique, son art, seront engagés, farouchement anti-establishment. Sa tactique: miner les hit-parades de l’intérieur. Le rap l’a énormément influencée (elle cite Public Enemy). Le punk des Slits et l’esthétique Do It Yourself également. Elle reçoit par ailleurs sa première boîte à rythmes des mains de Peaches, superwoman du courant électroclash, jamais avare d’une provoc’ féministe (l’album Fatherfucker).

Le moment est à la contestation en général. Il y a comme un vent de révolte dans l’air. En 99, le sommet de l’OMC programmé à Seattle s’est transformé en bataille rangée. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont venus clamer leur refus de la mondialisation et de ses excès. L’état d’urgence est décrété, la police sort les autopompes et charge. Dix ans après la chute du Mur de Berlin et l’effondrement du communisme, le capitalisme est à nouveau « menacé ». Mais cette fois-ci de l’intérieur. En 2001, à Porto Alegre (Brésil), quelque 10.000 militants se retrouvent pour inaugurer le premier Forum social mondial, réponse au Forum économique mondial réunissant chaque année les plus grandes fortunes de la planète à Davos, en Suisse. Quelques mois plus tard, à Gênes, la réunion du G8 tourne au chaos. Plus de 300.000 personnes tentent de bloquer le sommet. Les échauffourées avec les forces de l’ordre font quelque 500 blessés. Un jeune activiste italien, Carlo Giuliani, est tué par balle. Il ne sera pas le seul « martyr » de la cause altermondialiste. Deux ans plus tard, lors du sommet de l’OMC à Cancun (Mexique), Lee Kyung Hae, un agriculteur sud-coréen, monte sur les barricades et s’enfonce un poignard dans la poitrine, devant les caméras du monde entier…

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Les énervements de M.I.A. cadrent bien avec la surchauffe du moment. A maints égards, sa musique en est la bande originale. Sur son plus gros hit, Paper Planes (2007), elle sample The Clash, parle de « Third World democracy » et des problèmes de visa pour tous ceux qui ne sont pas nés du « bon côté ». Le tout entre deux coups de feu et un bruit de tiroir-caisse… Auparavant, elle a baptisé son premier album du nom de guerre de son père, Arular. La pochette fait dans le collage « povera » et surchargé. Y sont dispersées des lignes stylisées de chars, bombes, AK-47… Volontairement ambigu, le morceau Sunshowers parle sniper, désinformation, et terrorisme. Collision des dates: l’album sort fin mars 2005, et le 7 juillet, à Londres, une série d’attentats-suicides coordonnés fait plus de 50 morts et quelque 700 blessés…

Dans toute cette agitation, l’agitpop de M.I.A. n’évacue pas la cause féministe. Elle est juste un combat parmi d’autres. Le mouvement lui-même s’est comme « dilué », depuis les victoires des années 60 et 70. Les raisons de mécontentement continuent de ne pas manquer, elles sont seulement plus diffuses. Après Arular, elle intitule son deuxième album Kala, du nom de sa mère cette fois, rendant ainsi hommage à sa pugnacité, elle qui dut élever sa famille seule. Le disque aurait dû être enregistré en partie aux Etats-Unis. Pas de chance: M.I.A. se voit refuser son visa. A cause de ses liens supposés avec les Tigres tamouls, listés parmi les organisations terroristes? Ou de la charge « politique » de ses textes? La raison n’est pas claire, l’administration américaine n’étant pas obligée de justifier son refus. « Banned in USA », M.I.A. va donc se promener ailleurs: en Inde, Jamaïque, Trinidad et même au Liberia. Elle passe également par l’Australie où elle croise The Wilcannia Mob, un groupe de cinq gamins aborigènes aux voix extraterrestres, et dont elle reprend le Mango Pickle Down River. Sur fond d’activisme tiers-mondiste, M.I.A. zappe entre le Sri Lanka, l’Amérique du Sud, et l’Afrique -ses boat people (Hussle), ses enfants-soldats (20 Dollars)…

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Certains ne manquent pas de souligner les ambigüités de la démarche. D’autant plus facilement quand c’est une femme qui l’ouvre bien grande? D’autres moquent la rébellion street chic de la star pop qui vit désormais dans les beaux quartiers. Ou encore la facilité de certains slogans, sa manie de jeter les formules en l’air, sans cohérence apparente. Elle répond: « Je fais partie de la génération post-MTV. Personnellement, je ne pourrais pas me fixer sur un seul thème tout le long d’une chanson. Mon esprit ne fonctionne pas comme ça. » Sur le site PopMatters, le critique Robert Wheaton ajoute: « La musique et l’approche politique de M.I.A. peuvent sonner comme une attaque sans cohérence ni stratégie; cela ne signifie pas pour autant qu’elle manque de réalisme. »

De Rio à Mumbai

Peu importe au bout du compte. Car M.I.A. ne commente pas seulement l’époque. Elle l’incarne aussi. Avec l’un de ses premiers singles, Bucky Done Gun, elle popularise le funk carioca, né dans les favelas du Brésil. En un seul morceau, c’est New Delhi qui dialogue avec Rio et Kingston. C’est une nouvelle manière de cartographier la pop. Révolutionnaire, elle n’est pas loin de singer les mouvements économiques: en 2001, l’économiste Jim O’Neill parle des « BRIC » pour désigner les nouvelles puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine)…

M.I.A. est également l’une des premières à utiliser Internet pour faire connaître sa musique. Elle s’empare des nouvelles possibilités offertes par le Web 2.0. et poste par exemple ses morceaux sur sa page MySpace. LeNet est à un tournant. Jusque-là, la Toile avait surtout été pensée pour et par des geeks mâles. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, les femmes trouvent enfin leur place. Des études anthropologiques démontrent par exemple qu’à un même niveau de proximité, elles peuvent entretenir davantage de relations que les hommes; d’autres qu’elles sont plus aptes au multitasking… Peu importe la solidité scientifique des arguments, les chiffres ne mentent pas: les femmes passent désormais autant de temps devant leur PC que les hommes.

Pour les féministes occidentales, les écrans en général deviennent un enjeu central. Dans l’inflation médiatique des années 2000, quelle(s) image(s) de la femme donnent les médias? Comment les représentent-ils? En 2005, l’actrice-activiste Jane Fonda, la journaliste Gloria Steinem et l’auteure Robin Morgan fondent le Women’s Media Center, chargé de traquer le sexisme dans les médias. Parallèlement, de nouveaux personnages féminins apparaissent, auxquels la fiction n’était pas forcément habituée. Dans Kill Bill I & II (2003 et 2004), Tarantino fait d’Uma Thurman une « mariée » dont la soif de vengeance et, surtout, le maniement du sabre font des ravages. Diffusée aux USA de 1997 à 2003, la série Buffy contre les vampires retourne pour sa part le stéréotype de base du film d’horreur: la blonde n’est plus celle qui fuit en hurlant, avant de se faire trancher la jugulaire, mais se retrouve au contraire en première ligne pour combattre les morts-vivants. Toujours à la télévision, Showtime lance en 2004 The L Word: pour la première fois, une série s’intéresse aux histoires d’amours lesbiennes…

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La révolution (féministe) sera donc télévisée ou ne sera pas. M.I.A. l’a bien compris, elle qui continue de mélanger marketing de la provoc’ et glamour pop, spectacle et message politique. Les moyens d’énerver ne manquent pas. Comme quand elle glisse un doigt d’honneur en direct, lors de sa prestation avec Madonna et Nicki Minaj à la mi-temps du Superbowl, en 2012. Le geste fâchera passablement la Ligue de football américain. Elle, parlera d’hypocrisie, soulignant que lors du même Superbowl, les déhanchements suggestifs des pom pom girls -des gamines qui n’ont pas toujours seize ans- n’ont, eux, bizarrement choqué personne… Un peu plus tôt dans l’année, elle a aussi sorti la vidéo de Bad Girls. Réalisée au Maroc par Romain Gavras, elle montre des femmes arabes voilées prenant le volant de grosses bagnoles, se lançant dans un furieux rodéo au milieu du désert, façon La Fureur de vivre vs Rock The Casbah. Le clip est spectaculaire, fun et frimeur. Et rappelle dans la foulée qu’en Arabie saoudite, les femmes n’ont toujours pas le droit de conduire non accompagnée. « Bad girls do it well »…

Persepolis

DE MARJANE SATRAPI, 2000

Voix de femme (6/7): M.I.A., bad girl

Cela tient presque de l’euphémisme: de tous les arts, le 9e n’est certainement pas celui qui attire le plus les femmes. Au panthéon de la BD, à côté des Franquin, Hergé, Robert Crumb, Gotlib, Spiegelman, Bill Watterson… combien de filles? A cet égard, la parution en 2000 du premier des quatre tomes de Persepolis, édité par l’Association, est doublement remarquable. Signée Marjane Satrapi, la BD/roman graphique n’est pas seulement l’oeuvre d’une fille dans un monde de mecs. Elle est aussi celle d’une Iranienne, partie d’un pays où la condition féminine s’était vue chamboulée par la révolution islamique. Adoubé par la critique, Persepolis sera l’un des plus gros succès d’édition BD de la décennie. Il sera même transposé au cinéma (obtenant le Prix du jury au festival de Cannes).

Née en 1969, issue d’une famille aristocratique iranienne très libérale, Marjane Satrapi a fait les Beaux-Arts à Téhéran. En dernière année, pour son mémoire, elle imagine un parc d’attractions sur les héros de la mythologie persane. Petit souci: dans sa galerie de portraits, elle dessine beaucoup d’héroïnes à cheval, cheveux dans le vent. Un peu trop loin du religieux et du tchador imposé dans l’espace public… Elle obtient malgré tout sa maîtrise et s’envole alors pour étudier le graphisme à Strasbourg, avant de se lancer finalement dans la BD.

Autobiographique, Persepolis raconte le parcours de son auteure, depuis son enfance jusqu’à son départ pour la France. Par le biais de la petite histoire, c’est la grande qui défile: la chute du Shah, l’installation par Khomeini de la république islamique, la guerre avec l’Irak… Les restrictions aussi, de plus en plus importantes, imposées aux femmes. Le premier chapitre de Persepolis est intitulé Le Foulard. Marjane a dix ans quand il est imposé à toutes les filles –« Nous n’aimions pas beaucoup porter le foulard, surtout qu’on ne savait pas pourquoi. »

Influencé par David B., son dessin fonctionne par à-plats noir/blanc tranchés. Moins pour clicher les enjeux que pour rendre au contraire son propos plus universel. En passant par l’intime pour évoquer le politique, Satrapi touche non seulement plus facilement, mais elle se donne aussi la possibilité de glisser toutes les nuances nécessaires. Persepolis ne s’en prive pas. En quatre tomes, la série développe une vision de la femme iranienne beaucoup plus complexe que celle charriée généralement par les médias occidentaux. La critique BD Laura Sneddon écrit notamment: « Son portrait des femmes autour d’elle permet de casser le stéréotype des Iraniennes vues comme un bloc monolithique, passif face à l’oppression. » Exemple: ado, Satrapi part étudier en internat à Vienne, y découvre la liberté, les fêtes, l’alcool, mais décide tout de même de rentrer à Téhéran, malgré l’ambiance étouffante qui y règne.

Mouvement longtemps « blanc » et « eurocentré », le féminisme a appris à s’ouvrir aux autres réalités à partir des années 80. Persepolis amène ses propres nuances au tableau. Farouchement individualiste, Satrapi évitera d’ailleurs toujours de se laisser enfermer dans la « case » féministe. Lors des débats sur le voile en France, elle en étonnera beaucoup en refusant de se prononcer pour l’interdiction. Peu importe le choix finalement, du moment que ce soit le sien…

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REPÈRES

2000 Sortie du Manifesta: Young Women, Feminism, and the Future, essai de Jennifer Baumgardner et Amy Richards, prônant une « 3e voie féministe ».

2002 La loi belge impose la parité sur les listes électorales, avec alternance des deux sexes aux deux premières places.

2003 En France, naissance de l’organisation Ni Putes, Ni Soumises, dans la foulée de la « Marche des femmes des quartiers pour l’égalité et contre les ghettos ».

2004 Fin de la 6e et ultime saison de Sex & The City, série cliché pour les uns, tentative inédite de montrer des personnages de femmes indépendantes et maîtres de leur destin (sexuel notamment) pour les autres.

2004 Fondatrice de l’ONG The Green Belt Movement, la Kenyane Wangari Maathai est la première Africaine (et la première environnementaliste) à recevoir le Prix Nobel de la Paix.

2005 Lancement du Women’s Media Center, sorte d’observatoire scrutant le sexisme dans les médias US.

2006 Angela Merkel, leader de la CDU, remporte les élections et devient la première chancelière de l’Histoire allemande.

2006 Lancement à Téhéran de la campagne One million signatures, réclamant la suppression des lois discriminatoires envers les femmes.

2009 Sortie du premier numéro du mensuel Causette, avec pour ambition d’amener un vent de fraîcheur sur la presse féminine. Trois ans plus tard, il est le premier magazine féminin à être reconnu « publication d’information politique et générale » par le ministère de la Culture.

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