Rock Werchter : les tops et les flops de dimanche

© Rob Walbers
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Ou quand les têtes d’affiche tiennent toutes leurs promesses…

Les tops

Billy Nomates

Programmée sur la scène The Slope, Billy Nomates est arrivée seule, avec pour unique instrument… une cymbale, rangée dans un coin. Un statement ? Un parti pris esthétique ? Un impératif économique ? En tout cas, cela n’a pas empêché la chanteuse de livrer un set batailleur. Fallait voir l’Anglaise arpenter la scène, pieds nus, se baladant d’un coin à l’autre, telle une lionne en cage. Agitant la tête, balançant violemment les bras, la plupart du temps le dos courbé, la tête dans les épaules, à la manière d’une boxeuse : Billy se bat. « Merci d’être là, glisse-t-elle à un moment. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait qui que ce soit ». Bousculée par les commentaires après son concert à Glastonbury, Billy Nomates a pensé tout arrêter. Please, come back, Billy

Queens Of The Stone Age

Démarrer son concert par son plus gros hit – No One Knows – et maintenir malgré tout l’attention tout du long : dimanche, pour leur grand retour sur la plaine de Werchter, Josh Homme et ses camarades ont livré une masterclass, la bonne petite claque rock que l’on attendait.

Arctic Monkeys

Certes, les Arctic Monkeys ne sont pas toujours la plus spectaculaire des formations. Et les quelques flottements, ainsi que la distance ironique affichée par son leader Alex Turner, mi-Elvis copycat mi-Dutronc, n’ont pas toujours aider à emballer un concert censé être le feu d’artifice final de quatre jours de festival. Mais avec les années, les Anglais ont constitué un répertoire assez disparate que pour livrer un concert solide. Un set au long cours, où les hits nécessaires (Do I Wanna Know ?, Fluorescent Adolescent, I Bet You Look Good…) ont été distillé assez intelligemment que pour ne pas occulter le reste d’une discographie dont on a parfois tendance à oublier la variété.

Les flops

The Lumineers

Suite du débat : vaut-il mieux un show passionnant, mais se reposant uniquement sur des bandes pré-enregistrées ? Ou un concert rasoir avec une foule d’instruments ? Après le concert des Lumineers, la question était vite répondue.  

The Barn

On en a déjà parlé ce week-end. Malgré ses dimensions pharaonesques, le chapiteau The Barn a été le gros point noir du festival. Trop souvent, une bonne partie du public a dû se contenter de regarder les concerts depuis l’extérieur. Le grand manitou Herman Schueremans a évoqué ce week-end la possibilité de pousser les murs. Et d’augmenter la capacité jusqu’à pouvoir faire rentrer 25 000 personnes (pour 22 000 cette année). Mais la solution est peut-être ailleurs. Comme d’ajouter une cinquième scène ?

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