Rock Werchter J4: Parquet Courts, pied au plancher

© Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Franz Ferdinand, Babyshambles, Interpol… A Werchter, ce dimanche, c’est la journée des guitares. Parquet Courts a dégainé le premier.

« This stage is too big. » Faire jouer Parquet Courts au KluB C, c’est un peu comme mettre Terence Hill dans les vêtements de Bud Spencer. Jamais d’ailleurs on aurait imaginé les quatre Américains sur la plaine de Werchter, même sous tente en début d’après-midi, à la première sortie (il a été réédité depuis) discrète de son deuxième album Light Up Gold. Aussi bon fut-il. Les rencontres qu’il fallait quand il le fallait, une signature chez Pias… Et voilà les grands gamins (comptez 25 ans tout de même) des Modern Lovers, des Buzzcocks, de Television et des Feelies, frangins un peu plus canailles des Strokes, qui, après la Marquee du Pukkelpop, se fraient un chemin jusqu’au mastodonte de l’été festivalier. Les frères Savage et leurs deux potes seraient mieux au VK, au 210 voire chez Moustache ou au DNA, mais les Texans, new-yorkais d’adoption, ne gèrent pas trop mal leur affaire. Nonchalant, branleur, parfois sec mais toujours catchy, Parquet Courts a présenté son nerveux nouveau disque sans chichi. Du glandouilleur Bodies Made of au tempo effréné de Sunbathing Animal qui lui a donné son titre… Stoned and Starving (Pété et affamé), qui aurait été de circonstance pour de nombreux festivaliers lessivés, passe à la trappe. Un groupe qui traînerait ses guêtres au CBGB s’il existait encore et qu’on devrait retrouver en salle dès la rentrée.

Rock Werchter J4: Parquet Courts, pied au plancher
© Olivier Donnet

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